Mon épouse ouit le poste de radio, repassant son linge. J'aime à la voir aller venir, venir aller avec son fer, véritable locomotive à vapeur. je rêve qu'elle repasse d'une main légère mon.. je m'égare, bercé par la douceur de cette image. j'ouis sa réaction tout à coup dégoûtée.

"Pouir, je vais tuer la belette" souffle t'elle.

« Qu'a donc ainsi mon Isabelle ?

Si soudainement elle bêle ? », pense le poète.

Elle a entendu cette si banale nouvelle :

"Un femme roumaine de 67 ans va mettre au monde un enfant"

Oui, et alors ?? Cela se nomme : le progrès. D'après mes propres calculs, dans 17 ans, une femme de 87 ans pourra enfanter. Non, pas dans la douleur de l'arthrose. Finie l'arthrose. Dans 17 ans, la blague "qu'est ce qu'une femme de 80 ans a entre les seins ? réponse : le nombril" ne fera plus rire personne. La femme des années quatre vingt sera désirable. Elle enfantera.

Le vieillard choisira la date, le sexe de l'enfant (grand ou petit, vaginale ou clitoridienne), le type d'insémination (Type Lang, type Bill C., type zoophile, voire pour les plus ringards type hétéro. Cherchez pas, c'est un vieux truc). On pourra faire pousser le gniard dans un tube à essai, dans un choux, un utérus centenaire ("c'est dans les vieux pots..."je sais, je sais) voire même dans le rectum du retraité, d'où l'enfant pourra shooter dans les hémorroïdes durant la gestation.

Non, je ne m'égare pas : je sais. je suis chirurgien moi, madame.

je lis l'avenir:

article du Figalibénet d'avril 2047

"Un femme de 87 ans vient de donner le jour à une fillette de 38 ans, au cours d'un voyage pour Mars. la compagnie Un coup de Barre lui devra offrir autant de voyages pour Mars qu'elle le désire. Son espérance de vie étant de 253 ans, tout ça va coûter cher. "

c'est facile le progrès : vous lisez un peu, vous rajoutez bien plus et vous êtes encore en dessous de la réalité.

bon, je vais aller me repasser un coup puisque personne ne m'aime.

je ne sais pas vous, mais moi, Julia, il me fait marrer

d'abord, le fait qu'il se fasse agonir par tous les zélotes le rend plutôt sympathique, à mes yeux. il a le physique qui convient, de surcroît. un gros pif sur un visage sec, joues creuses, traits au couteau. maigre comme une bicyclette. pas impressionnant mais jamais battu. on peut l'accuser des pires maux : pas grave, il bave encore. il emmerde tout le monde, la presse, le président et même la bonne morale...

le voila bientôt accusé de forfaiture, de traîtrise, menacé de perdre ses petites médailles. Intelligence ( ???) avec l'ennemi... je n'avais pas compris que la France était l'ennemi de l'Irak. La presse, là bas, dit plutôt le contraire. Chirac Saddam même combat.

Cela dit, il a raison de ne pas s'en faire. prenez un type comme Joseph Caillaux. sa femme commence par zigouiller le directeur du figaro. on peut ne pas apprécier certains écrits mais quand même. bon, joseph, il n'a pas appuyé sur la détente mais l'ambiance chez lez les Caillaux n'était pas à la liberté de parole...j'imagine, j'extrapole, je suppute bien sur. Gaston Calmette en est mort en 14. il serait mort de toutes façons. mme Caillaux ? acquittée. adieu Gaston, merci joseph.

après ça, Joseph dérape quelque peu. le voila coté Alboche pendant la première guerre mondiale. pas de problème de 14 à 18. mais en 18, sordide et basse accusation d'intelligence et commerce avec l'ennemi... dos rond, réseaux... comme pour madame. et le voila qui revient tout blanc en 1925. ah ce joseph..

mais au fait, c'était quoi son vice, au joseph?? je vous le donne en mille : le PUTAIN D'IMPOT SUR LE REVENU, l'inquisition fiscale, la mort de l'économie. Un faisan malfaisant, voila de quoi résumer sa carrière. Un faux cul qui envoie sa morue zigouiller le méchant journaliste qui osa le calomnier.

Et Julia dans tout ça ? aucun lien... je parle, voila tout. Julia SAIT que l'histoire retient n'importe quoi, n'importe comment, dans n'importe quel sens. les pires pourritures peuvent survivre (Bousquet, Darquier de Pellepoix commissaire aux questions juives et plein et plein d'autres). Regardez Trotski : massacre des koulaks, création de la GPU, de l'armée rouge. Pourtant, tout le monde l'adore ou presque, ce Goebbels de la gauche.

Julia, ses réseaux, les potes de Saddam... c'est du louche. mais Julia s'en fout.

Le scl ? quoi est ce que?

société civile libérale? super cul à louer (si vous en disposez d'un, exclusivement féminin et d'au moins dix huit années d'age, contactez liberagneugneu)? sans conséquence linguale? sucre à combustion lente? suce comme une une lionne (dieu sait si une lionne peut blesser le gibier)? sent comme une lion (et dieu sait si peut puer)...

acronymes, ah cronymes, vous m'amusez. tellement sérieux.

"Mon DR me conseille d'investir dans la SCI, pour filouter sur l'IR sans risquer l'ISF"

traduction : j'ai du blé plein les fouilles ("et le reste je m'en fouille" ) et je vais niquer les impôts.

"J'ai le REMI et j'y ai droit"

Traduction : j'ai beau pas être capable de subvenir à mes moyens, je vous emmerde quand même.

"Cette année, les CES seront transformés en CLD."

Traduction : les larbins des administrations doivent espérer des jours meilleurs.

Mais le CSL alors????

Eh bien je vous le dis ASAP (as soon as possible) : c'est le conseil scato de libéragnegneu. Le voici SVSL (si vous savez lire), sinon AJAB (allez jouer aux billes).

Liberagneugneu le sage vous le demande :

"Eteignez votre walkman, baladeur numérique MP3 WMA ou AAC voire CD AVANT d'aller faire caca dans des toilettes publiques. Vous ne mesurez pas les conséquences de tels actes. D'autres le font."

MERCI LIBERAGNEUGNEU.

Mesdames et messieurs,

sous vos yeux de badauds esbaudis, le gouvernement fra-ançais va se livrer à un tour de passe-passe, un fucking hat trick comme le diraient nos voisins d'outre Manche : le gouvernement va RELANCER LA CONSOMMATION..

Abracabercy et tournicofion, technomagie et troufignon.

Rien...

Toujours rien..

Le public attend.... attend... murmure... gronde.. et ferme sa gueule. En fait personne n'y croyait.

Pas con le public. Les mesures de relance, ça lui fait l'effet d'une prière au ciel, d'un pet de mouche, d'une louise de colibacille... Insignifiant.

Le public n'écoute plus. Il n'a plus le courage de huer.

Il faudrait donner une plus juste expression de la réalité. Raffarin pourrait dire :

"Nous allons temporairement vous sucer un peu moins.

"Nous allons un peu moins freiner la consommation par nos taxes et autres escroqueries.

"Nous allons dépenser un peu moins de l'argent que nous ne vous avons même pas encore piqué, et qu'on nomme la dette.

"Nous allons arrêter de couler des entreprises, de les forcer à délocaliser à coup de taxes et autres règlements d'autres siècles. (mais y en eut il jamais d'autre ?)

"Nous allons distribuer un peu moins de vos ronds à n'importe qui pour n'importe quoi histoire de gagner des voix (autrement dit, nous allons renvoyer Borloo au PS ou chez Arlette qui en ont marre de cette concurrence déloyale).

"Surtout, symboliquement, nous allons cesser toutes ces fêtes ces réunions, ces parlottes, ces commissions, ces distributions de poste de PDG à des gros cons d'énarques malfaisants qui ont compromis l'entrée sur le marché de toutes les entreprises publiques, qui se sont trompés dans 80% des cas sur l'estimation du taux de croissance, qui ont organisé un système hospitalier, une police, une justice DE MERDE."

« Idéalement, nous allons laisser un court instant le fromage car nous en sommes à  la peau, et nous n'avons pas l'habitude de sucer les croûtes."

"Nous allons privatiser EDF, que Mme Maier, ma nouvelle bête rose, sache que l'aristocratie a le droit de se lasser des privilèges mais qu'un jour, à force de le dire, le peuple émigre (ce qui se fait déjà) ou se retourne contre le spoliateur. Le contribuable le plus lésé sort sa tapette et PLAFF : la mouche à m. cesse ses virevoltants tourbillons, ses bourdonnements horripilants et quitte cette vallée de larme. »

Relancer la consommation, c'est lever un peu et temporairement le frein ignoble qu'exerce l'état sur l'économie sous prétexte d'être gentil comme Borloo, bien chaussé comme Dumas, développé durablement comme Chirac, prince éternel comme Mitterrand, responsable mais pas coupable comme tous ces individus, si tous attachés au BIEN PUBLIC (plutôt aux biens publics).

Pardon mais j'y crois plus maintenant que je cerne l'affaire.