• ma petite Sophia est sortie d'affaire. enfin, une bonne nouvelle. bientôt pour elle la caisse du supermarché où elle exerce pour 900 et quelques Euro par mois....

    je suis heureux. au moins est elle vivante.

    pourtant, je sais le sort changeant, la nature capricieuse et les Dieux irascibles.

    alors, en tant que praticien et spécialiste, conscient que je suis du rôle que j'exerce dans le dépistage et la santé publique, je ne saurais que vous gratifier de ce conseil précieux : n'oubliez pas de bien vous déplisser l'anus.


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  • oups, même pas répondu à la douce et charmante Chris... quel moins que rien.

    l'humeur n'y est guère. trop de facteurs négatifs. en plus de quoi je dois travailler à la chirurgie et à l'œuvre de ma vie. avec un peu de bol, on me proposera à compte d'auteur, quelque arrangement sordide.

    ce pays me lasse. gangrené par une caste de fonctionnaires qui ont tout raté. ils sont si nombreux que toute la frange active du pays se ruine à payer ses avantages. dernière couleuvre : la retraite de la poste... les autres pourront bien crever. trop de fonctionnaires donc trop d'impôts donc plus de chômage. trop de fonctionnaires donc plus de réelle fonction publique : on glandouille en sureffectif, à l'image des hôpitaux et de leurs urgences, qui étaient auparavant si bien assumées par le privé. trop de fonctionnaires et donc trop de privilèges car ils sont à la fois ceux qui font la loi et la font appliquer.

    et en guise d'espoir, un haut fonctionnaire de la caste des énarques, du nom de la grande école nationale de l'argentinisation (l'Argentine était en 1947 la deuxième puissance mondiale), qui nous mène à plus de chômage, de misère et d'assistanat. l'école de tous les loupés économiques les plus pitoyables. qui compte sur villepinpin et son blanc destrier pour mettre bon ordre aux comptes de l'état, ainsi que le voudraient l'Europe, l'OCDE, l'Angleterre, et surtout tous les Français non privilégiés... on préfère empêcher l'entreprise privée, maintenir les chômeurs dans l'assistanat et continuer de faire croire que l'état a un rôle à jouer autre que négatif sur l'économie.

    je sais, rien de drôle. je ne suis pas d'humeur. un jour, à force de ne pas supprimer les postes inutiles, on supprimera (ce qui est un drame) ceux qui occupent les postes. cela commence : inspecteurs du travail, policiers...

    1789 ? on remet ça ? la terreur et ses tarés sanguinaires... non merci

    oh putain... je reste car je me dis que j'ai payé, que je n'ai pas à fuir mais qu'il s'agit que changent les règles dans ce pays. J'ai peur qu'il ne soit trop tard.

    seul note agréable : c'est en période de crise, de fin de règne et de décadence qu'on fait les plus grosses partouses. mais même là, je ne vois rien venir.


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  • Puisque je puis tout vous dire.

    Ma petite Sophia est en train de perdre son rein. 25 ans, sourde, insuffisante rénale. Elle pouvait comme cela espérer naviguer 15 voire 20 ans avant la dialyse ou la greffe.

    La voilà avec un abcès rénal dont je pressens l'issue : bistouri en catastrophe, rein au baquet... franchement, les années ont beau passer, certains cas vous déchirent l'âme. D'autant plus affreusement que l'on a lutté pour éviter le pire. Inéluctablement, la maladie reprend le dessus. Il s'agit au fond d'être très modeste. Les années passant, on n'est guère plus rassuré : on sait où l'on va. On sent venir le drame. On se croit malin quand on a pu simplement effleurer le pire mais on sait bien qu'il se produit un jour.

    Truismes que tout cela, mais je vous le dis sans forfanterie. Ma peine est réelle. Elle ne m'empêchera pas de me comporter en bon professionnel, petit soldat de la médecine... Sophia, je ne baisse pas les bras.

    En attendant, je vais retrouver mes deux amis, Jacques et Daniels. Je suis docteur et je sais les remèdes qui calment.

    Jack Daniels et une bonne petite pipe...

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  • J'ai honte. J'ai osé critiquer notre nouvelle sainte, LA française en qui chaque petit français se reconnaît, que chaque être de ce pays vénère, admire et encense. L'ensemble des intellectuels que le monde nous envie, nos écrivains, chanteurs, acteurs... Toute cette masse glauque mobilisée pour une seule et noble cause : Florence Ananas. Presque aussi bien que le salami en Asie.

    J'en suis aux larmes ému.  Bou, honte sur moi. Reconnaissons tout de même que je n'ai  pesté qu'après l'outrageuse exploitation que la presse et les politiques font de ce fait divers.

    Humainement, le cas est affreux, épouvantable, inacceptable, révoltant, haïssable, oserai-je même.

    Eloignez les enfants et imaginez un peu : 157 jours, 157 nuits. Durant toute cette insupportable attente, pas le moindre rapport sexuel. Je crie mon désespoir. Où est l'humanité, qu'est devenu l'amour, où se cache Dieu ? Ces Irakiens vivent dans des caves dont le plafond n'est pas même à bonne auteur (je ne félicite pas leurs architectes). Madame Ananas, charmante au demeurant, a bien raison de se plaindre. Ce là sont de véritables bêtes. En France, nos caves sont plus hautes, la force d'attraction de la femelle bien plus irrésistible. Nous pourrions ainsi disserter à l'infini. Cela en rien n'atténuerait ma peine de voir l'humanité glisser en d'aussi sordides travers.

    Seule bonne nouvelle aujourd'hui : Florence n'est plus à  la une d'absolument tous les journaux, papiers, payants gratuits, électroniques, télévisés, téléphoniques ou que sais je.. J'avais parié qu'ils feraient tenir l'affaire une semaine.
    Bon, d'accord... Passons à Mickael Jackson.

    L'actualité, ça m'éreinte.

    Lui au moins, il passe pas 157 jours sans baiser...........

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  • le doc aime tout le monde, surtout celles qui... vous savez bien quoi.

    le doc ne retire aucun commentaire mais son informatique est aussi vieillissante que ses neurones.

    message d'espoir dans tout cela : dans une semaine, plus personne ne nous les cassera avec josette aubenas et son guide spirituel. retour à l'anonymat dans un journal à la dérive. quand même, 15 millions d'euros, c'est pas donné.

    mystère : qu"'est ce que la presse va avoir à raconter maintenant ?

    j'ai une copine a la rubrique nécro du progrès de petaouchnoc. si les irakiens en  veulent pas, je la proposerai aux séparatistes bretons...

    non  allez, je suis salaud : ça fait du bien, essayez..

     

    au fait : je ne parviens pas à répondre au commentaires et franchement, pour moi, c'est pire que chier au lit.


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