• Voyons de quoi se réjouir aujourd'hui...

    Un bel article sur les islamistes dans le point. Pourquoi nous haïssent ils ? Au moins une question bien posée, dont la réponse tranche avec les habituelles divagations sur le colonialisme et autres analyses marxistes foireuses (pléonasme)... cette clarification a lieu d'être en France où le plafond est bien bas.

    Ecoutez pour vous en assurer les politiques parler d'EDF. Hollande trouve sectaire de privatiser donc il nationalisera une fois au pouvoir. Leçon de sectarisme par le créateur des 35 heures... Piquant, pourrait on dire.

    Pour autant, la privatisation d'EDF ne me fait même pas plaisir. Avec monsieur Nini au pouvoir, l'affaire ne va pas être simple : ni privé ni public, l'exception française. Genre SNCM... Ce serait amusant si ces errances n'apportaient pas ruine et chômage. Nini : c'est pitoyable. Regardez la CGT : au moins, ils y vont clairement. Ils ont exploité comme jamais le comité d'entreprise d'EDF, extorquant à chaque abonné (soit tout le monde puisque le marché n'est pas concurrentiel), du plus miséreux au plus aisé, 1% sur chaque facture. Cet argent n'a été utilisé que pour la CGT, ses palais, ses fêtes, son parti communiste. Aucun actionnaire d'aucun fond de pension n'a été aussi loin dans l'escroquerie mais la CGT nous l'assure : il s'agissait de choix sociaux. Evidemment, ils sont moins tendres avec le patron de PME qui utilise 1.5 euro de la caisse pour amadouer d'un pastaga le contrôleur des impôts. Faut dire, ils savent de quoi ils parlent : ils en ont ruiné par centaines, des entreprises, des patrons et des salariés. Des Perrier et des tas d'autres. C'est leur choix. Tandis que Nini, il n'assume rien. Il veut plaire à tous pour peut être se présenter modestement aux élections qui quoi qu'il advienne, amèneront au pouvoir d'autres aristocrates de droite ou de gauche.

    Pas drôle mais pas passionnant.

    Alors quoi ? Les islamistes égorgent et étouffent les hurlements sous leurs bottes, les cgtistes escroquent encore et toujours au nom de la morale marxiste, les ouragans tuent et re-tuent, la télévision hypnotise les foules abêties..

    Le quotidien.

    Pendant ce temps, C pleure au fond de son lit. Hier, il s'est cassé le fémur. Il est effrayé, triste et hagard. Il est schizophrène depuis 20 ans déjà, hémiplégique depuis 9 et comme beaucoup de ces pauvres êtres disloqués, vit en équilibre instable. il est tombé et s'est brisé un os. A 42 ans, il cumule comme l'on dit. A 18 ans, c'était le beau gars, le play boy sportif, l'athlète de ces dames. Et puis un jour, en rentrant des vendanges, il a commencé à parler à la télévision, à entendre la voix des nuages et à sentir les ondes supra cosmogologiques. Après des kilos de neuroleptiques, anti dépresseurs, anxiolytiques anti épileptiques anti parkinsoniens et autres électrochocs, on a enfin trouvé le produit qu'il lui fallait. C'était en 1996. Il est redevenu lui même, loin des hallucinations et des monologues, loin de l'automatisme mental et de l'hébéphrénie.

    Pas pour longtemps... Après la naissance de sa nièce, ma petite, M., il a souffert d'un accident vasculaire cérébral terrible qui l'a laissé paralysé de la moitié de son corps... Une aphasie épouvantable qui a rendu la compréhension de ses paroles bien difficile pour tous..

    Le cerveau avait recommencé de fonctionner mais le corps n'a pas suivi. Il s'est réveillé de 20 ans de délires dans un organisme de vieillard, à 35 ans..

    Pardon, je m'épanche.

    Elle est comme ça la vie, pour certains innocents. Longue, pénible, douloureuse au grès de vents. S'il en réchappe, je le conduirai au bordel.

     

    Sinon, pendant que je pleure le sort maudit de mon beau frère, prenez EDF, les voix des électeurs, l'argent de mes impôts.

    Gavez vous bien ...

    4 commentaires
  •  

    Résumé du précédent chapitre : nos deux amants, incommodés par une forte odeur de gaz, quittent le bus numéro 17

    Les femmes aiment à entendre dire qu'on les aime. On ne le fait jamais assez. Elles vivent dans la romance, la séduction. Elles désirent capter le regard, solliciter toute attention, aimanter les sentiments. C'est inscrit dans leur nature et dans le bon déroulement des séquences chromosomiques. Elles sont le gouffre en lequel nous devons plonger, l'humide abîme où nous perdre. Dieu les a faites ainsi, lui qui ne leur a pas donné de bite.

    Nous allions et je songeais à l'intensité de mon amour pour ce petit être adoré. Je la pressais doucement contre moi, sentant frémir un cœur sous sa minijupe.

    Le bus nous avait laissés à la préfecture. Nous passions main dans la main devant le commissariat et ce décor romantique ne fut pas pour rien en ma décision. Je lui devais ma déclaration. Ah, comme elle était digne de cet amour pur. Je l'invitais à s'asseoir sous un abribus. Monsieur Decaux, ils ont du en entendre, des histoires romantiques, ces abris qui ont fait votre fortune...

    Je me blottis à ses pieds, accroupi, le visage à hauteur de l'antre du bonheur, ses mains dans les miennes, son rachis lombaire contre le plan de la ville, son coccyx bien en place, son intestin, du moins l'espérais je, enfin apaisé.

    Je frissonnais, pensant à Beaudelaire, à Roméo et Juliette, à Marge et Homer, à Renoir, à Ophuls, aux Pixies et à Clara Morgane. Les mots me manquaient. L'amour étouffait mes raisonnements et je ne trouvais rien qui pût convenir. Le moment était unique, nous le ressentions bien tous les deux. Nous étions à X moins une seconde du décollage. Il fallait que cela vienne, que jaillissent les phrases tendres, les déclarations définitives d'intentions pures. Il les fallait ces mots. Je me serais damné pour les obtenir et posséder en l'instant la verve des grands poètes. Et puis mes genoux ne pouvaient en supporter d'avantage.

    Elle souriait avec délicatesse, pressant par instant la paume de mes mains.

    « Tu es jolie, le sais tu, quand ce coquin regard bleu ensoleille ton visage. »

    Elle rougit, désarmée par mon audace.

    « Oh Gneugneu... Tu es ... »

    Elle aussi avait la gorge nouée d'émotion. Elle aussi était rendue muette par l'amour, ce divin poison qui interdit que l'on s'intéressa à tout ce qui n'est pas l'être adoré.

    « Lulu ...

    « Mon amour ?

    « Depuis notre rencontre, depuis la première infime fraction de la première seconde...

    « J

    « J'ai besoin de te dire, avant l'apocalypse

    « Hum

    « Dont personne en fait ne sait la date précise

    « .... »

    Ah Dieu, un peu d'aide, priais je en moi même. Donne moi la force et les arguments, que mes sentiments transparaissent dans toute la pureté qui est leur.

    Je levais les yeux au ciel. Derrière moi, plusieurs couples d'amoureux attendaient leur tour. Je ne pouvais plus décemment m'accaparer encore l'espace public. J'allais renoncer quand vint l'étincelle. Un couple est fait de deux êtres qui joignent leurs forces pour aller plus avant dans la vie, armés de la puissance de l'amour

    « Gneugnueu, est ce que tu m'aimes ? C'est cela n'est ce pas ? »

     Je frissonnais : ah, comme elle était perspicace. Mais n'allait elle pas me rejeter, éloigner cet amour peut être trop pesant pour elle ?

    « Je t'aime moi aussi, soupira t elle, comme jamais avant. »

    Délivré.

    « Oh ma douce, ma passion, mon cœur, ma tartine au beurre ET au Nutela.

    « Mon homme, mon définitif amant. Comme avec toi la vie me paraît légère. Tu me donnes l'impression de planer au dessus la vie. Je nous aperçois, tous deux, depuis le ciel. Notre amour auréole et noie de lumière tout ce qui nous entoure. Je voudrais que nous ne soyons plus qu'un sur le sentier de l'existence. J'aimerais te serrer contre moi jusqu'à ce que tu disparaisses. Et faire glisser ta bite contre mes amygdales et te fourrant un bon doigt dans le cul. »

    J'en fus sidéré. Nous vibrions à l'unisson. C'était grandiose merveilleux, plein d'espérance et de promesses. Ainsi, elle avait toujours ses amygdales.

     

    Concernant le doigt par contre, je n'étais pas sûr d'apprécier qu‘elle l'utilisa de la sorte. Enfin, s'il fallait en passer par là. Aimer, c'est apprendre à partager, à tout partager... Mais bon, spontanément, comme ça, ça me paraissait être un sujet à débattre....

     

    Stop. Fin de l'épisode.

     

    Ah, vous saurez, ne vous inquiétez pas.

     

    La suite à la prochaine page..


    votre commentaire
  • oh le désert, ce blogg... argggg. Où sont les tartares ? Moi si modeste au quotidien, si guidé par le seul amour de la beauté. Oui , c'est vrai. j'ai soif d'ART, de pureté, de grâce, de précieux, de sublime. (De reconnaissance, d'honneurs, de compliments, de flatteries, de petits coups de langues).

    que dire, nom d'une bite ? ohé : regardez moi... non ? bon je vais dire une connerie. Vous y êtes faits.

     

    la tète, c'est bien pratique pour ouvrir les portes mais cela mis à part, j'ai beaucoup de difficultés, de handicaps insurmontables. Les années s'enroulent et me naufragent.

    je ne suis pas le seul hélas, à si mal penser, à si raisonner tant incorrect.

    J'en lis, j'en entends, j'en vois, j'en vomis, du pas intelligent. J'en déborde au réveil. Certes, facile de se railler...

    Un exemple cependant, comme cela, de bourde sotte : au Pakistan, pour tant est qu'ils aient le luxe de penser, ils subissent, les affligés, les affres de la pensée boiteuse.

    les sérénissimes administrations internationales, et autres caritatives bien pensantes ont manqué l'objectif. que lis je ce matin, à la virgule près ?

    "... drame Pakistan... enfants..

    "l'ensemble de la totalité de l 'absolue intégrale... bref, toutes les tantes anglaises ont été réquisitionnées sans exception pour le Pakistan..."

    ......

    toute considération blessante exceptée, tout préjugé moral digéré, toute honte buvée, méchanceté mise à part, je trouve atterrant qu'ainsi l'on se comporte.

     

    stop

    Ah non, je suis trop nul

    Une chique bien encrée sur la chemise du petit à sa maman, au premier rang, c'est déjà triste et plein de larmes et d'amertume. Mais 1000 écoles, 30, 40 000 enfants écrabouillés, mixés en l'instant, anéantis ou blessés et maintenant crevant la faim, la soif le froid, la pire des pires des misères.

    Je n'ai pas le talent mais j'éprouve la sincère commisération, la véritable mélancolie, ce qui n'arrête en rien la faucheuse.

    Bravo à ceux qui sur place sont là et se démènent

    votre commentaire
  • Je vous livre sans tarder les premières lignes de ce roman qui me vaudra l'estime de tous, corses ou helvètes.

    « Je sentis en l'instant son humeur se changer. Le printemps adorable avait perdu son odeur. Blanche tel un derrière, elle me transperça de l'éclair noir d'un bleu regard. La tendre était devenue rêche telle la serviette de bain au matin sans soupline. Ah comme je l'aimais, bien plus encore que cette nuit, où prostré sur l'oreiller, j'avais observé des heures durant ses lèvres trembloter au grès des ronflements. Elle était mon amour et ma perte, mon avenir et ma mort. Elle pouvait user de moi tel pantin sans cervelle. Mon ange bleu, ma muse, mon unique amour. Pourtant, que me reprocher en ce triste instant. Je voulais bien m'accabler, me perdre à l'infini pour son bonheur mais ça n'est tout de même pas moi qui avais pété aussi fort dans le bus. »

     

    Bon, la suite dans quelques jours. Même un génie a besoin de repos.

    votre commentaire
  • Ah, affreux et cruel destin...

    Ah horreur de la condition humaine, malheur de l'animalité innocente et aimable.

    Liberagneugneu interrompt toute retransmission en direct pour afficher ce noir bandeau : un dindon grec a perdu la vie. La mort frappe à nos portes. Le mal s'en prend au plus innocent des êtres, le dindon, grec de surcroît.  Cumul apocalyptique..

    Qui sera ce demain ? La bergeronnette boarule ? L'hypolaïs polyglotte ? le canard bavarois, le vanneau huppé de corse ? Le coq gaulois ?????

    Ah là, c'est aller bien trop loin. C'est pousser à l'ultime le bouchon du malheur.

    Ne nous attardons pas sur le sort des populations dont l'économie repose sur l'élevage du grec dindon. Il mérite bien, ce sort, toute notre attention mais qu'est ce que l'économie quand l'apocalypse vient agiter sa noire faucille sous nos gorges, marquer le seuil de nos demeures du sceau du plus sinistre destin.

    Dieu, où es Tu ?

    Eclaire nous de ta sage parole. Guide nos pas vers la rédemption et n'oublie pas de châtier l'immonde bipède malfaisant qui a enculé cette pauvre bête.

     

    Ah mais j'entends frapper la mort.

     

    Glouglou

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires