• Ah ce devil pain : quelle abnégation, quel haut sens de l'intérêt général. Ah comme la déesse raison doit le trouver aimable...

    Hier, ce combattant valeureux allait jusqu'à se frotter aux moustiques porteurs de chicungougnarkk, s'exposant sans défaillir, au risque d'attraper la maladie de l'homme courbé. Contaminé, il se mettrait en grand péril, la classe politique sachant mieux qu'aucune autre comment traiter ledit homme courbé.

    Aujourd'hui, devil le preux mange du poulet. Rien ne saurait freiner son enthousiasme. Il a même précisé à notre envoyée spéciale qu'il adorait bouffer du croupion, n'hésitant pas à « y mettre les doigts ».

    Il semblerait que pour l'épidémie de Sida, devil songe à se faire un petit shoot d'héro avant d'aller purger l'animal avec une prostituée bien coulante de la chatière.

    Libéragneugneu s'interroge : que fera donc devil lors de la prochaine épidémie de gastro entérite ? Quel geste envers ces millions de français accablés par les crises rémanentes de poussées hémorroïdaires ? Devil doit il reprendre le tabac par compassion pour les victimes de cet affreux produit toxique ?

    Ah misère, oh sort funeste, hi fata morgana, hu noir destin, han culé... comme il est dur de se maintenir au fait des sondages de bonnes opinions.

     

    Ps : au fait, Dominique (je peux t'appeler Domin ... non, non, d'accord) : 3000 morts par an en France du fait de la grippe saisonnière. 80 morts dans le monde du fait de la grippe aviaire souche H5N1.

    L

    Pardon, que je me le mette à quel endroit ?

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  • Liberagneugneu considérant l'avis de tous partis avec même déférence, souhaiterait lui aussi pouvoir être admis à l'ena. Ainsi pourrait il escroquer la nation, ruiner ses indigènes et s'attribuer les richesses du pays. Il aimerait, fortune faite, pouvoir énumérer des réformes stupides, annoncer des âneries pitoyables tout en passant pour homme intelligent voire flamboyant, à la manière de Borloo, ce technocrate frisé comme un pubis, qui ne fait pas même l'effort de se rendre compréhensible.

    Ainsi, voici les premières mesures édictées :

    • Une journée sans radar sur les routes aura lieu en France, de façon à relancer l'activité des services hospitaliers d'orthopédie, et dans le but louable de pouvoir enfin exploiter au mieux la voiture de sport allemande que tout bon français ayant réussi se doit de posséder. Jour envisagé : celui de la saint Christophe.
    • Une journée sans taxe, de façon à ne pas étrangler le petit peuple qui se meurt, est également prévue au programme. Libéragneugneu hésite entre le 30 février et le 40 brumaire.
    • Une reforme visant à simplifier le mode de calcul de l'impôt devrait aboutir à la mise en route d'une nouvelle réforme fiscale. L'ensemble des 43 253 taxes existantes sera réduit à une seule et divisée en 60 millions de modes de calculs, soit un par français, hormis pour les femmes ou hommes nés au 20° ou au 21° siècle sur le territoire français ou non.
    • La réunion est annulée. Libéragneugneu, loin d'être une andouille ou un dernier informé, craint la maladie de l'homme courbé : Dieu sait ce qu'il peut advenir de l'homme qui se courbe. La réunion est de toutes façons toujours aussi ennuyeuse.

    Ainsi pour le premier train de réforme. En attendant, mes chers concitoyens, mes camarades, mes frères, mes potes, oh nation reconnaissante, vous hommes fiers, vous femelles désirables, sa majesté va s'en jeter un derrière la cravate en songeant combien il est naturel et finalement bien agréable de voir un peuple se ruiner pour ses technocrates, tous aussi faibles de l'étage supérieur, quel que soit le parti pour lequel ils agissent.

    Quoi, l'ancien régime ? Je ne comprends pas... qu'avait il ou qu'a t il donc d'ancien ??


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  • J'ai fait l'expérience d'une affreuse infirmité : je vous la narre...

    4 heures 52 : je m'éveille en sueur. Je viens de rêver que Pompom, notre lapin nain, avait trouvé un canard mort dans sa cage. Le pauvre rongeur hurlait, et Dieu sait si le cri du lapin peut faire frémir.
    6 heures 53 : réveil. Ma mie et moi, stimulés par l'instinct animal, nous étreignons sauvagement. Nous chevauchons la vague du plaisir de la chair avec délice et volupté.

    6 heures 53 et 47 secondes : je me lève, apaisé et rassasié...

    D'emblée, le monde m'apparaît étrange. Habituellement, le lapin fête mon lever par quelques saltos dans sa cage, quelques jappements. Je ne l'entends pas. Mon rêve aurait il été prémonitoire ? Je me précipite mais il est bien vivant. Il me lèche les doigts avec affection.

    7 heures : je n'entends pas les nouvelles à la radio. Je dois forcer le son comme jamais.

    La vérité m'apparaît alors dans toute sa cruauté : je suis sourd. J'entrevois avec effroi le long naufrage de la vieillesse qui m'attend. Bien sûr, songeai je, j'aurais pu me réveiller avec un membre en moins, d'énormes hémorroïdes ou la tête tranchée par un fou de Dieu... Voire pire. Aussi me résignai je.

    Je me vêts et gagne l'établissement où j'exerce.

    Je croise là quelques regards étonnés, je surprends quelques rires. Les infirmières sont pourtant d'adorables personnes, dévouées, ne comptant pas leur temps, désintéressées et si jolies dans leurs tenues blanches. Surtout... Ah non, encore des ennuis en perspective si je signale combien charmante me paraît.. . Ah mais je m'égare.
    Je décide donc d'expliquer mon infirmité à ces nobles filles, leur demander de ne pas rire d'un vieil homme.

    Triste et piteux, je regagne l'ascenseur pour le bloc opératoire. J'observe mon vieux visage dans le miroir . Ah, vérole et pinenbois, damnation et treize à table : j'ai oublié d'enlever mes boules Quiès. La nuit, elles me sont indispensables : le moindre pet vaginal m'éveille.

     

    Tout de même, quelle épouvantable expérience... ne plus entendre les Dandy Warrhols.

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  • C'est avec consternation que la rédaction de Liberagneugneu vient d'apprendre la nouvelle qui devrait dans les heures à venir se répandre dans la presse plus rapidement que les morpions sur une paire de couilles : un canard FRANÇAIS vient de décéder de la grippe aviaire.
    Liberagneugneu exprime avec gravité son plus intime soutien à la grande famille des canards, à ses plus fiers dignitaires, du carolin à la macreuse en passant par le canard wc. Déjà cruellement touchée par les fêtes de Noël et leur lot de magrets et autres confits, cette noble engeance doit maintenant faire face à l'épidémie, que dis je, la pandémie effroyable qui menace d'anéantissement l'espèce des anatidés. Oh cruel destin, oh morgue noire, oh putain con.

    Notre président a déjà fait connaître aux victimes le montant des réparations assurées par l'état et tenu à exprimer le soutien de la haute fonction publique et technocratique française, et de ses membres les plus éminents : le juge Burgaud, Loïk Le Floch Prigent, Jean Bernard Mérimée, Yves André Pèrémair  et tous les autres, car Dieu sait s'ils sont nombreux.

    Amis canards, nous sommes à vos cotés en ces moments de douleur. Particulièrement Libéragneugneu, qui sait ce que perdre un être cher signifie.

    « Mourir, c'est partir un peu », dit le poète.

    Canard, tu ne le sais que trop. Te voici le bec dans l'infini. Liberagneugneu, quelque peu mélancolique en ces moments de deuil, t'envie peut être un peu, lui qui peine à supporter le fardeau d'une vie bien morne, bien glauque et bien commune.

    « Souvent, il est fatal de vivre trop longtemps », écrit le grand Racine.

    Qui sait ce que dure l'infini, ajouterions nous.

     

    « Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs. »

     

    Les vivants aussi, Charles, les vivants aussi...


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  • J'ai eu ce matin même une charmante discussion philosophique avec la plus délicieuse des visiteuses médicales blondes. Quoi comment qu'ouis je ???? Silence démoniaque engeance. Muselez ces pensées divagantes et erratiques. J'exige que l'on ne fit point de remarque concernant la blondeur. Tout d'abord, ce sujet est reconnaissons le de peu d'importance et de petit intérêt. Quel penseur sérieux oserait prétendre appartenir à La famille des penseurs avec un grand P quand il ne raisonne qu'avec de petits p ?

    Osons nous situer bien loin de la vulgate.. Pouah, le vulgum, comme je l'exècre à jamais.

    La blondeur attire bien entendu le regard du manant, l'attention du vilain ou l'œil visqueux du lubrique. L'honnête homme, lui, sait combien la valeur de l'âme ne se mesure pas à la couleur de la pilosité, qu'elle fut celle du crane ou celle de la marge anale. Liberagneugneu pourrait de surcroît fournir l'exemple de 1000 blondes, plus  autrement malignes qu'une chauve, voire que cinq rousses, dont on signale régulièrement au standard combien elles peuvent offrir d'émanations odoriférantes et autres muscs corporels puissants dont nous autres, hommes, raffolons.

    Bref, et pour ne pas perdre le fil, j'oserais prétendre, voire même démontrer, que la couleur du cheveu de mon interlocutrice n'eut aucune influence sur le fil de mes pensées. Je songeai au grand Friedrich Emmanuel, à l'immense Schopenhauer, à Spinoza et Enid Bliton. Je plissai à demi les paupières pour intellectualiser au mieux les incroyables constructions métaphysiques qu'échafaudait sans discontinuer mon interlocutrice au casque d'or.

    Quelle culture, quel sens inné de la philosophie, quelles notions hautement respectables de l'art et du sacré.

     

    Quel sauvage eut à ma place pu songer :

    « Quel cul »

    « Ah, comme elle doit bien danser sur les bites. » 

    « Combien j'aimerais lui flatter le berlingot. »

    ou pire encore

    « Je lui mettrai volontiers et icéans un bon coup de pouce. »

    Quel ignoble sauvage oserait cela ? Franchement, monsieur le président, les yeux dans les yeux. Les narines dans les narines. Les artères coronaires dans les...

     

    Pas moi en tous cas, non, pas Liberagneugneu...

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