• Enfin quelque information joyeuse : un cinquième ours « introduit »…

    C’est admirable, tellement émouvant, si terriblement mignon que l’ensemble de la rédaction de Libéragneugneu a versé une larme… de rire.

    Quoi que .

    Calculons ensemble : combien coûtent les hélicoptères, les puces, les radars, les camions, les projets d’étude, les avis de centaines d’experts, les dizaines de salariés tous types tous grades administratifs affectés à la tache indigne dans un pays aux finances à la dérive, de réintroduire le Baloo vénéré ? Au bas mot les cotisations de toute une vie pour 10598 caissières de grande surface, pour 674 infirmières ou au moins un ou deux ministres.

    Tout cela est il décent dans un pays où l’impôt collecté par une véritable mafia d’état, étouffe toute initiative, étrangle définitivement l’économie et génère chômage, misère et désespoir sans rien apporter de bon en retour ?

    Bien sûr, un jour, une fillette de 9 ans sera éventrée par une femelle craignant pour ses petits et cela fera de belles photos mais est ce suffisant ?

    Allons Nelly, si tu tiens véritablement à faire une bonne action, à avoir la médaille de la meilleure citoyenne militante, la casquette de capitaine de la vraie connasse écolo, remets cet argent à Liberagneugneu qui promet d’en faire bon usage. En expliquant aux foules grâce à des moyens hyper sophistiqués comme l’encre et le papier combien d’années de leur vie ils ont passé à enregistrer les articles du rayon bricolage, à usiner l’acier, charpenter le bois ou lubrifier dans la douleur pour que des ministres vendus à la morale bobo dominante du jour financent le bonheur des ours, dépensent pour lutter contre l’inéluctable réchauffement sans intérêt de la planète ou soutiennent de quelques millions d'euros le mouvement en faveur du mariage transsexuel avec adoption à la clé.

    Dire que les ministres ne sont là que pour en gros s’assurer que le bitume tient sur les chaussées, que l’administration ne coûte pas trop cher ou que la police passe plus de temps à viser les contrevenants que les paisibles travailleurs. Qui a jamais mis dans la tête de tous ces médiocres énarques qu’ils étaient là pour assurer notre bonheur (piteuse expression) et au final horriblement peser sur nos existences d’hommes libres ?

     

     

    Baloo, on a au moins un point commun, nous autres : on est traqués par les mêmes administrations… tu veux pas en égorger un comme ça, pour voir, un ayatollah des ministères ? je voudrais savoir si ils ont le sang bleu.

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  • Avez vous entendu Mme Nellie Olin ? Prête à arracher de ses dents les couilles de celui qui aurait osé attaquer le pauvre Baloo, cet être chétif de 500 kilos ? Quand j’étais gamin, on nous faisait voir à la télé les mémés sadiques qui exigeaient que les expériences scientifiques soient menées sur les prisonniers plutôt que sur les chiens. Ces crevures séniles et malfaisantes auront finalement eu le dernier mot… Nolin est leur enfant. L’état ne montrerait pas la même agressivité vis à vis d’un voleur victime, d’un violeur malheureux ou d’un incendiaire tourmenté.

    Le monde a changé, tonnerre de bite et franchement, il me fait vomir.. La dictature nouvelle est celle du bien. Oh Murray, combien fus tu juste… Boy scoutisme écolo, associations foireuses anti discrimination, lutte pour le bien et la bonne santé, contre le tabac et la vitesse et l’alcool et 100 000 millions d’autres méfaits non politiquement corrects. Le fascisme routier vénéré par tous se transformera bientôt en une inquisition généralisée et l’on viendra jusques en nos demeures chasser le mauvais citoyen.

    Le citoyen militant, c’est celui qui commet de bonnes actions. Il est comme madame Nolin : il parle développement durable, principe de précaution, sauvegarde des espèces, amour de la nature…

    beuarkkkkkk

    Au moins les anciens se battaient ils pour la vie éternelle. Leur quête était mystique. Que défendent ils, les ayatollahs nouveaux ? Un horrible monde bien rangé, bien ordonné, bien conforme. Une population bien dressée, bien servile et bien con… La fin de l’intelligence.. Et puis après ?

    Ah l’Histoire est bien morte, c’est une évidence.

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  • 1° couplet

    C’était une bell’enfant, une trop jolie gamine

    Et la voyant trimer se donnant sans relâche

    Chez l’Ambroise Paré,  cette raclure d’apache

    Les gens se demandaient pourquoi l’app’ler Sardine ?

     

    Alors, ouais, pourquoi qu’ils l’appelaient comme ça, les gens, ces enculés ?

     
    2° couplet

    Ben c’était sa collègue, une sorcière infâme,

    Qu’avait donné surnom, à cette pauvre femme,

    Tout ça car sa copine, qu’on appelait la Moule,

    N’aimait pas son surnom, qui lui collait les boules.

     

    Ah, les femmes, c’est pas des tendres…

     
    3° couplet

    Heureusement un jour, débarqua un bon prince,

    Qu’était gentil et riche, et qu’en plus était mince,

    Qu’avait bien de surcroît oublié d’être con,

    Et ben ce prince là, lui demanda son nom.

     

    Ouille, ça va chialer…

     
    4° couplet, si je compte bien (putain, bientôt fini)

    Elle se mit à genoux, elle lui saisit la main,

    Sanglota un bon coup, et déclara enfin :

    « On m’appel’ la Sardine, mais je mérite pas ça,

    Pour trouver plus sympa, tu peux te mettre un doigt.

     

    Et un bien gros 

    Je ne veux que l’amour, la douceur du foyer,

    Mais les filles de Paré, elles font que m’embêter,

    Elles font que me griller, parce que je suis Sardine,

    Ou elles me mettent en boite, parce qu’elle se croient plus fines.

     

    Excusez, je sais pas comment finir, c’est affreux, où vais je ?

     

    Dernier couplet

    Il la prit dans ses bras et lui fit : « Ma Sardine,

    Nous nous échapperons tous deux de cet enfer,

    Nous aimant par delà les terres et les mers,

    Mais il faut pour cela, que tu suces ma pine ,

     

    Ou si tu le préfères, que tu tailles ma mine,

    Et que de mon crayon, tu fasses une tétine,

    Bref tout ce que tu veux qui finisse par ine,

    Que je termine enfin cette douce comptine.

     

    Et là, elle se fâcha et partit faire un Lovenox au 228…..

     

     

    C’est pas toujours facile de composer..

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  • Ouf, le foot, quelle déprime. Il a gagné tel un virus malfaisant toutes les conversations, tous les articles, tous les reportages. Pour quelqu’un qui comme moi même s’est endormi devant la finale de 98, sincèrement, mais sans juger car je reste citoyen militant, ça les concasse horriblement. Bon, une raison de plus de quitter mon domicile… Heureusement, j’ai un métier. Je retrouve les consultations.

    Dites moi tout…

    « Docteur, quand je veux uriner, ça me part de la jambe droite vers le nombril et ça me brûle comme un piment dans le ventre. Et après, ça fait comme des bulles qui remontent vers l’estomac et me grattent affreusement le cul… Vous voyez ce que je veux dire ?

    « Mmmff..

    « Je ne dois pas être seul en ce cas : que proposez vous ? 

    « Euh.. Vous pensez que la France a des chances à la coupe du monde ?? »

    Parfois, la consultante est un petit oiseau :

    « Euh, j’ai été opérée quand j’étais petite, mais je sais plus de quoi. Hi, hi, hi… J’ai eu une infection et mon docteur m’a donné des médicaments mais j’ai laissé l’ordonnance à la maison, à 150 km d’ici. Heureusement j’ai fait des radios. Je les oubliées chez mon copain mais elles sont normales.. Enfin, je crois..  mais je ne suis pas sûre. Qu’est ce que vous conseillez, docteur ?

    « Euhh… Vous aimez le football ?? »

    Ailleurs, on compatit :

    « Voilà, je suis marié depuis 20 ans. J’aime ma femme mais ne la désire plus. Que faire, oh docteur ? « 

    On se tourne alors vers l’épouse. Elle fait encore quelques petits efforts, cela se voit, mais elle est proche d’avoir renoncé.. 15 kilos au bas mot au dessus de la « norme », boudinée dans son jogging, certainement plus excitée quand elle fait cuire des nouilles que lorsque monsieur l’honore. Epouvantable condition féminine que de voir s’amollir ces tissus autrefois si nerveux, au fil des grossesses et des variations hormonales. Etre désirable et le rester est un combat auquel on peut renoncer, cela s’entend, se conçoit et s’admet mais l’homme ? Sa condition ? Forcé de rassembler ses forces pour lever la queue et faire le tire bouchon avec cet être qu’il voit avancer chaque jour vers l’obésité morbide et la vieillesse molle. Ah, beauté du couple. Quel être pervers imposa t il jamais la notion de fidélité ? Et comment Libéragneugneu peut il être aussi immonde ? Allons, reprenons nous, c’est la consultation, cet être malheureux attend une réponse et l’avenir de son couple en dépend :

    « « Hum, alors docteur ?

    « On va faire une prise de sang… Vous avez vu le match ? »

    ….

    Bon, bien sûr, la consultation, ça n’est pas que cela : on y annonce à cette petite maman que le fils n’ira pas bien plus loin, que personne sur cette terre ne saurait prolonger son existence et l’on tache de penser à autre chose quand les doigts se recroquevillent et que les larmes tombent. On explique à cette autre que le cancer nous oblige à lui extirper la moitie du bidon, et qu’elle ne pissera plus, et qu’elle ne baisera plus, et que c’est pas gagné. Ou parfois, on ne dit rien parce que tout le monde a compris, et l’on espère en ce silence lourd de misère et de désespérance qu’un appel des urgences viendra nous sauver avant que les larmes viennent…

    Le foot, franchement, y pas plus con mais c’est bien pratique. Le foot remplit de son indigence la conversation de ceux qui n’en ont pas. C’est le sujet à aborder quand affleure l’humain, la triste condition, les douleurs et les peines. C’est un pansement et un bâillon à la fois, qui ne fait qu’en remplacer d’autres aujourd’hui oubliés. Dieu où es tu ?

     
    Silence…

     

    Allez, je pars opérer au bloc : ça change des consultations..


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  • Mille questions viennent à propos de ce site, la plus fréquemment posée étant la suivante : qui est le lecteur moyen, représentatif de Libéragneugneu ? 

    Pas un militant citoyen, vous le comprîtes mais peut on se définir par des négations, quand on n’appartient pas à l’extrême gauche ? Non, certes non…

    Alors interrogeons monsieur D.D., fervent lecteur, abonné fidèle et pourquoi pas représentatif de ce journal adoré.

    Monsieur D, définissez vous, nous vous en conjurons, il y va de notre réputation et au final de notre marché potentiel :

    « Et bien, je dirais pour être simple que seule m’importe l’ivresse, que cette parenthèse qui se situe entre naissance et mort ne vaut que par l’émotion. L’ivresse, mon ami, l’ivresse est le moment qui vaille et le seul. Et le fil, le fil rouge.. Le tranchant de la lame sur lequel on danse en se jouant de la pesanteur. Ou le saut de l’ange, tous bras ouverts, que l’on fait en riant comme mille diables avant de retourner d’où l’on vient. N’est ce pas là la meilleure plaisanterie ? » 

    Mouais… Peu convaincant..

    Peut être mais bon, vous n’en avez jamais marre vous autres ?

     

    Allez, prochaine fois, une poème en alexandrin :

     
    Notre vie, notre amour :
     
    Comme fleur au matin, elle s’ouvrait enfin,
    Lovée en ce lit tendre où nous fumes heureux,
    Quand moi pauvre vaurien, abandonné des cieux,
    Je me lavais le nœud et pétais dans le bain.
     
    La vie, quoi…

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