• airbus, un crash

     

    J'ai de la chance d'exercer à Toulouse. Je rencontre des personnes de chez Airbus.

    Elles me donnent des secrets. Et comme personne ne me lit, je puis les relater sans crainte.

    L'aéronautique, c'est passionnant. Nous autres, chirurgiens, copions le système de déclaration des incidents et accidents d'Air France. Dans l'espoir d'éviter voir se reproduire un accident. Ca dénonce plein pot, anonyme ou pas. Peu importe. Seule compte la sécurité.


    Alors le vol AF447 ? Atroce catastrophe, drame humain intolérable. Bien évidement...

    Mais techniquement, que s'est il passé ?

    Attention, scénario d'un incompétent complet... 

    Pas de source à citer, moi seul responsable.

    Départ pour la France dans l’un des fleurons de l’industrie aéronautique, un supercalculateur bien ailé, un paquebot des temps qui sont.
    Vol en palier, commandant de bord au repos. Cumulo nimbus droit devant... Pour un gros porteur de ce type, 310 kN de poussée par réacteur, 100000 l de carburant, 230 tonnes au décollage, ça passe. Et il en est ainsi décidé. Ou peut être des informations manquent-elles. Avec un Cessna 150 de 1972, même repeint en jaune, prudence. Les 150ch inciteraient tout pilote censé à faire demi tour. Mais là, avec Airbus, ça peut aller. 

    La cabine est secouée comme le derrière d'un Mitterand à Surawong Road un soir de pleine lune... La montagne russe la plus furieuse que les démons conçurent jamais. Brrr. Sacs à vomi, on éteint en cabine, ceintures, agitation. Angoisse. On sort des toilettes tout dégoulinant on s’agrippe comme on peut. Je plaisante vaguement, pardon, mais rien d'insultant pour les victimes. Juste pour la forme. Par pitié, vous saisissez le propos.

    Le commandant, lui, fait sa nonette. Il en a bien le droit. Il lui faut le temps d'émerger mais le réveil doit être assez rapide. A 800 km h cependant, tout va bien trop vite.
    Surfusion des gouttelettes : le cumulo nimbus s'énerve. Les tubes du bon Pitot se les gèlent. Les calculateurs ne reçoivent soudain plus les données statiques et dynamiques que ces engins se doivent de fournir. L'autopilote ne sait plus où il se trouve. Comment calculer sans donnée fiable ? Il coupe et le contrôle de l'avion passe en mode dégradé. Pilote, à toi de jouer. 

    Pour aider, depuis 2001, date d'un crash aux USA, les palonniers ne sont commandés qu’à 10% de leur amplitude. Un Airbus s’est crashé à New York, pris dans des turbulences de sillage. Le pilote avait actionné si fort le gouvernail (comme cela lui avait été enseigné) que l’empennage vertical de l’avion s’était brisé, conduisant à un horrible et imparable crash. La situation est bien délicate, 227 personnes, éclairs, tangage infernal, peur, avion rétif, pas d’aide peut être de l’ancien, plus d’instrument vol, la nuit au dessus de l’océan...

    Et puis

    Vitesse trop basse, décrochage, feuille morte. 

    Fin de l’histoire.

    Vu par un docteur qui fait joujou avec FS ou Xplane…

     

    Paix aux innocentes victimes.

     


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