• alain justice

    Vous avez vu le petit juge Burgogol ? Ah, le pauvre, il faisait pitié. Tout ratatiné, les yeux cernés comme s'il avait passé mille ans à se tirer sur l'élastique. Il rigolait moins qu'en envoyant tous ces gens au gnouf... Il paraît qu'il a failli défaillir avant d'entrer. Il a fallu le porter, soutenir ses aisselles suintantes de sueur froide. Exhalant les odeurs corporelles. Pâle comme un cul, le fonctionnaire zélé qui voulait plaire à sa hiérarchie. Pire que si Deibler le bourreau qui trancha 400 têtes, l'avait invité sur son échafaud. Ah, je ne voudrais pas juger car cela n'est pas mon métier, mais tout de même... Ca manque d'allure. L'entrain fait défaut. Un homme si bien de sa personne, si sûr de ses grandes convictions.

    « Quoi, pépé Dophyle, innocent ? Va crever, raclure de fion, j'ai toujours raison. », clamait il...

    Il paraîtrait d'après certains témoins très proches qu'il aurait souillé son zlip. Je connais une femme qu'a fréquenté la concierge du bâtiment où vit la mère de la femme du juge et qui lui lave ses caleçons. Une fois par mois. Bref... Il semblerait que mais l'information mérite d'être vérifiée. Allez, pas grave : calomnions. Vérifier, on s'en badigeonne le ionf, pas vrai Burgogol ?

     

    A coté, ou plutôt en face, siégeaient les condamnés par erreur. Monsieur M., il a perdu son boulot, son argent, sa femme (la chienne), ses enfants, sa maîtresse favorite, et les deux autres, deux ensorceleuses qui vous dansent sur la bite avec déraison... Ah, je m'emballe.. Le sujet me transcende..

    M, il a perdu de la même manière sa mère, son numéro de sécurité sociale, ses illusions et peut être pire encore. Et pire que pire : il a passé trois ans en centrale. Il a raclé les étrons avec sa brosse à dent, fréquenté l'atelier vannerie et subi les concerts de Bertrand C.. 

    Arghhh, horrible.

    Et pourtant cela n'est rien : il s'est fait comme vous le songez (non ? comment monsieur Pinocchio ?) décolmater la rainure,  ramoner l'embouchure et lubrifier la rondelle plus souvent qu'à son tour.

    Et pourtant, il n'a guére apprécié.

    Mais, malgré ces misères affreuses pour le fondement et la morale, le jour de la commission parlementaire, il avait de bien meilleures couleurs que le terreux petit merdaillon aux yeux cernés.

    La morale ?

    Si vous voulez de belles couleurs, tirez vous mêmes vos conclusions.

     

    Moi, aussi j'en connais des ensorceleuses, genre Eve ou Sophie. Mais j'irai pas plus loin que ça dans l'imitation. Pas le courage. Non, vraiment, j'ai du mal avec Bertrand C.

  • Commentaires

    1
    Jeudi 9 Février 2006 à 20:43
    hum
    Comme le juge le disait c'est l'affaire du siècle! oui ca l'est mais pas pour lui...
    2
    Jeudi 9 Février 2006 à 20:46
    juge
    assez minable pour une affaire du siècle je trouve.
    3
    Jeudi 9 Février 2006 à 20:50
    une belle et grosse..hum
    une belle et grosse merde judiciaire ouais! Dans mon blog je me pleins de tout et de rien et quand je vois ces povres personnes qui, a la base sont comme vous et moi ca me fait mal! Je saurais pas comment réagire a leur place! etre accusé d'une chose que je n'aurais jamais fais! et de perdre les petits bonheur autour de nous pour ce trouver au point zéro
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    4
    denis
    Jeudi 9 Février 2006 à 20:53
    il faut esperer
    ne jamais avoir affaire à la justice
    5
    Jeudi 9 Février 2006 à 20:55
    juge
    c'est clair!!
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