• Ils ont tué Jaurés. Ah les enfoirés..

    Revoici les guitounes, les cahutes de bois aux périphéries des villes.



    Toutes les grandes villes s'étaient affranchies de leurs bidonvilles. Enfant, j'ai vu mourir les baraques à putes de Mériadec.. Bulldozer et circulez, les croqueuses... C'était à l'autre siècle. Les pauvres venus des campagnes pour l'industrialisation avaient laissé leurs places aux immigrés italiens ou polonais ou maghrébins... Puis un jour, on a brûlé les gourbis pour construire de lisses esplanades, ornées de bassins et de tours... Adieu les glaireux... On vivait en France quoi, mille charognes de trou du cul...



    Mais poursuivant une longue tradition socialisante de déflation mortifère, à force d'impôt sur le revenu, de 40 heures, de fatras de réglementations kafkaïennes, d'interventionnisme sans pareil, et alors que le tiers monde se sortait de la boue marxiste, la France a fini par perdre ses économies, sa richesse et même l'envie d'en produire.



    Alors retour aux cabanes en bois pour les plus malheureux.



    Trop de taxes, trop de lois, trop de fonctionnaires (5 fois plus qu'en Angleterre)..



    Une technocratie aux raisonnements éculés, une piètre classe politique accaparatrice et corrompue et retour à la case départ..



    Et puis les salariés. Certains en tous cas, les torts étant généralement partagés.



    Tiens, regardez Moulinex : le bel exemple.  Les syndicats ont tellement oeuvré dans de fausses directions, l'état est tellement intervenu de sa puissante bêtise, dans un pays où le droit du travail tue l'entreprise, que ce qui devait arriver a bien eu lieu.. Des entreprises sans salarié ne sont rien, dit la CGT mais des salariés sans entreprises sont ils plus malins ?



    Non contents d'avoir tué Moulinex, leur gagne pain, ils attaquent maintenant pour quelque pièce du cadavre, quelqu'argent bien faisandé, s'assurant ainsi qu'aucune autre entreprise ne viendra remplacer Moulinex. Faudrait pas avoir inventé le calcul vectoriel pour réengager les cgtistes, ces tueurs de richesses, charognards de l'industrie.



    Et puis dans le genre, regardez Perrier...



    Quand il ne restera qu'une usine, ils lui feront encore mettre genou à terre : c'est leur jouissance dans la vie..



    Ah Jaures, qui disait :

    «Non, en vérité, le patronat, tel que la société le fait, n'est pas une condition enviable. Et ce n'est pas avec les sentiments de colère ou de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut être le prélude de la justice. »


    Tiens, lui ne n'aboyait pas « j'aime pas les riches » comme d'autres « j'aime pas les chrétiens »...

     


    Bon, ben moi, la cabane, je l'aimerais peinte en bleu, près d'une rivière, façon marine... Un plume et quelques kils de rouquin.



    Et puis la paix, alors.. Personne, vraiment personne non d'une vérole.



    Marre de la populace.



    Je crois que je deviens philatéliste, comme dans la pièce de Molière.

    Je deviens cafardeux devant la bêtise.

  • Commentaires

    1
    xyz
    Jeudi 8 Février 2007 à 17:28
    idem
    idem...
    2
    denis
    Jeudi 8 Février 2007 à 17:47
    ah uvw
    cafardons ensemble
    3
    Marsac
    Jeudi 8 Février 2007 à 18:13
    2012, la France fait faillite
    Il y a un bouquin de politique fiction qui est sorti il y a quelques semaines. Je ne me rappelle plus le titre, mais l'histoire raconte la faillite de la france en 2012. La crise intervient après la dégradation à Junk bond (obligations pourri) de la dette française par les agences de notations internationals. Le bouquin décrit ensuite le mécanisme ou l'état français n'arrive plus à se financer sur les marchés internationaux et à payer ses frais de fonctionnement... les banques sont fermés, les gens, les retraités ruinés, etc... Je l'ai feuilleté à la FNAC. La fin du bouquin finit par la liquidation patrimoniale du pays, la vente de la Joconde aux enchères, acheté par un industriel chinois qui va la mettre dans le hall d'accueil du siège de son entreprise... Et dire que si aucune entreprise de redressement n'est rapidement engagé c'est probablement ce qui va ce passer...
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    4
    aghilesta
    Jeudi 8 Février 2007 à 18:14
    slt
    je ne sais pas si tu connais la chanson de Brel a ce sujet je l ai mise sur mon blogg , il y a quelque temps , amitié de raleuse a raleur
    5
    denis
    Jeudi 8 Février 2007 à 19:04
    le livre
    autre livre dans le genre, le dernier ouvrage de charles gave ( tous ses bouqins sont admirables). allez, je fonce chez aghilesta
    6
    Jeudi 8 Février 2007 à 21:17
    L'interview de Charles Gave sur le lien ci joint.
    C'est vrai que tout ça est edifiant. Une mention particuliere pour ce passage : "C’est assez curieux. L’éditeur Robert Laffont est très satisfait. Pour un ouvrage qui n’a bénéficié d’aucune presse, 12 000 exemplaires forment un chiffre remarquable. Il n’y eut aucune référence dans la grande presse, à l’exception de quelques allusions dans Valeurs Actuelles et Le Figaro. Mon livre s’est entièrement diffusé par le bouche-à-oreille. Je pense qu’il y a en France deux circuits d’information : D’une part le circuit officiel, placé sous contrôle de l’Etat, complètement soumis aux consignes d’omettre les informations " politiquement incorrecte ". D’autre part un circuit informel, privé. Il propage l’information sur des sites Internet que les gens intéressés viennent visiter. Et c,est ce dernier qui a fait le relatif succès de mon livre. Voilà, il n’existe en France que deux propriétaires de journaux, qui se trouvent être aussi des marchands d’armes et donc complètement soumis au pouvoir politique : Lagardère et Dassault. Quelle indépendance attendre de la presse dans ces conditions ?".
    7
    Vendredi 9 Février 2007 à 08:53
    Y'a un k, aussi
    Heu...à Bordeaux, c'est Meriadeck, y m'semble...
    8
    denis
    Vendredi 9 Février 2007 à 19:33
    pas fort
    pour un bordelais...
    9
    Lundi 12 Février 2007 à 08:52
    Ah ?
    La coïncidence serait amusante puisqu'il s'agissait (à Bordeaux, donc) également d'un quartier à putes démoli dans les années 60...
    10
    denis
    Lundi 12 Février 2007 à 21:08
    detruire les bordels
    la haine de l etat est aussi violente qu aveugle, hypocrite que politiquement correcte. ah les bordels (larme...)
    11
    laterre
    Mercredi 21 Février 2007 à 17:57
    Denis :)
    Contente de te relire et de voir qu'apr�¨s tout ce temps tu n'as pas chang�©, tu es toujours aussi en forme d'apr�¨s ce que je lis. Bonne continuation � toi :) et au plaisir de te relire :)
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :