ah le scelerat, le vil, le traitre, l'immonde, la canule, la crevure infame, le fieleux chacal puant au foie jaune. oser contrer la diplomatie française. ah, vous voyez de qui que je cause...

dire qu'avant on avait de villepin. j aimerais tellement avoir du talent... même un ptit truc comique, une veine, une musique à exploiter. de villepin, il a tout ça. grande famille, grands diplomes gros avantages...diplomatie, petits fours et surtout, maximes et grandes idées.. vous voulez rigoler un coup : lisez de villepin. "tout ce qui se passe en dehors de nos frontières a désormais une répercussion sur nos vies quotidiennes" quel immense poete visionnaire. deux avions tuent 3000 personnes et vous voila avec une crise hemmorroidaire : le lien est tres net. autre verite premiere : "on ne peut plus aujourd'hui s'en tenir aux incantations"... ben, si : la preuve, le livre de monsieur de villepin, qui conclut lui meme à sa propre inutilite. je vous le disais, un immense comique.

alors qui est le plus con des deux : julia le depute au grand nez, ami des dictateurs ou de villepin au nez et aux idees creuses, qui defend exactement les memes... le carnet d'ardesse de ces deux là vient du même magasin, contient les mêmes contacts. apres tout, les irakiens, ils aimaient bien sadam : ils l'ont gardé plus de vingt ans. on peut quand meme pas reprocher à nos grands hommes d'avoir gagné quelques tous petits milliards avec lui, sous pretexte qu'on crevait de faim dans ce pays richissime. c'est petit, tres petit, et pas poetique comme attaque

Imaginez un peu : vous marchez dans une de ces rues piétonnes qui ornent nos cités, vous foulez les pavés orange et beige du mobilier urbain si identique de toutes les villes de France. Tout à coup, le piéton que vous croisez change de direction et vous heurte : aucun bon sens, pas le plus élémentaire sens commun. Seul au monde, le crétin ignore votre présence. Au moins en sortez vous entier. Transposons maintenant : vous êtes au volant d'une voiture de 900 kg, à la force proche de 100 chevaux. Le même crétin qui vous précède tourne sans prévenir. PAF... Vous perdez votre femme et vos deux enfants. Ou simplement votre journée, voire bêtement patience. Il est stupide de vouloir mettre de l'ordre dans la société. On espère toujours que les contemporains auront noté votre existence. Ben non : à Dole, les ¾ de la population tournent sans prévenir, à droite, à gauche au milieu... Par contre, ils roulent à 35,  32 km/heure, voire moins. Ceux là ne meurent pas d'accident mais d'ennui. Encore que, à cette vitesse, la vigilance décroît. Les champions du sport mécanique le savent bien.

Tous ces ânes qui négligent le clignotant sont deux fois cons : d'abord parce qu'ils osent faire changer de direction à un objet lourd et dangereux sans aucune précaution et ensuite parce qu'il faut les menacer pour qu'ils comprennent des notions tellement élémentaires.

Maison, télévision. La dame qui bloque la rue chaque semaine est élue sénateur... ou trice, je ne sais. Son programme ? Néant. Faut dire qu'il suffit d'être coopté. Ce système de cooptation a été cassé en médecine par des politiques qui trouvaient que les « mandarins » devaient laisser la place. Ils acceptent par contre les mandarines (et les pastèques vertes dehors, rouges en n'dans)

Autre élu : Hue. Communiste. Pas d'élu nazi ou islamiste terroriste, en tous cas pour cette fois.

Passequoi... Fernandel sauvé des eaux. C'était le sénat ou la prison. Il a beaucoup hésité. Ses « amis » aussi. Finalement, il en prend pour ...tiens je ne sais même plus la durée de la peine au sénat. La cuisine grasse et riche aidant, l'embolie est proche, l'accident vasculaire à bout de fourchette. Sénat en mai, Pâques aux PFG...

De quoi s'étonner dans cette bouillasse politique française ? 400 hommes politiques condamnés depuis 10 ans pour corruption, ai je cru lire. Un président allié à l'extrême gauche internationale pour défendre une taxe que même son inventeur lui même avait reniée avant de mourir... Devise de la France : d'autres réussissent mieux que nous, appauvrissons les. Exportons ce superbe système qui nous a si brillamment ruinés. Il est certain qu'en ce domaine, les ânes politiques d'en France sont grands experts. Sarko propose aux pays que l'on a fait chier pour harmonisation fiscale, à grands coups de « leçons de libéralisme », de devenir aujourd'hui (alors que leur réussite à venir stigmatise nos « faiblesses ») aussi mauvais que nous. Ils refusent ces porcs, ces affameurs, ces ventres pas même reconnaissants. Ah, les immondes, tout cela sous prétexte de quelques soucis, tracas, anicroches avec l'URRS.

A gauche, les déclarations d'un socialo anti-libéral qui a largement contribué à la ruine du pays en décrétant en 1981 la main mise de l'état sur des sociétés privées sont poilantes... Même le PC Portugais ne défendait plus les nationalisations à cette époque. Monsieur Fabiulux, s'il vous plait, c'est pas n'importe qui. Il en a foutu, des entreprises à genou. Il en a coulé des PME, il en a fait des chômeurs... Il veut plus d'Europe, entendez plus du tout. Ou alors il la veut comme la France, aussi corrompue, assommée d'impôts, taxes, fonctionnaires comme s'il en chiait. Il comprend 15 à 20 ans après pour quoi il a voté et regrette ce choix.

Quant au président, pompon. Je ne me référerai à rien, ni droite ni gauche, ne sachant où il se situe. Sur le plan international, je le trouve assez Pétainiste, façon Pétain post 1942. Collaborationniste... Il n'a pas appris que tous ceux qui négocièrent avec Hitler ou Staline se firent englapouiller.. alors il transige avec des assassins réducteurs de têtes. Il a simplement quelques repères dans la vie, mais ce ne sont en rien les nôtres. L'art premier, les peuples opprimés.. Il est certain que les Wahhabites richissimes Saoudiens sont à plaindre.  Personnellement, je plains les victimes (avant tout des musulmans, bientôt surtout des hérétiques apostats ennemis de l'Islam et autres chiens de notre genre) des Hanbalistes, Salafistes et autres Frères Musulmans. Les intellectuels Egyptiens assassinés, les femmes lapidées, les viols du FIS (200 000 par an en Algérie, gentiment renommés petit mariage). Ah, Chirac nous prépare de belles choses. C'est vraiment dommage, le sénat eut profité de sa présence. Ils ont besoin de légumes à cet age, des légumes verts aux poils blancs. Des poireaux en somme.

Miracle tout de même, tous semble avoir saisi le rôle de la CGT : couler des entreprises après en avoir extorqué l'essentiel. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus d'entreprise, donc plus d'impôt donc plus de sou. Dommage qu'ils n'aient pas compris que la RTT agissait exactement pareil. Mon avis : on n'assouplit pas la CGT, on la supprime. Pardon, j'ai dit CGT ou RTT. Vous avez compris

«Ah, l'homophobe, le raciste... Non de Dieu de vérole de pinenbois. Ah mais vous n'avez donc pas d'honneur, rien en tête, décérébré, anencéphale, lobotomisé...

Un agent s'approche :

« Qu'est ce qu'y a, chef, pour vote service ?

« Ce ... contribuable...

« Hé hé, chef, pour sur, qu'il est contribuable... 

« Il a pas sa quittance... Une queue, mon ami, de deux heures au moins... Il me fait perdre mon temps. Allez, il la cherche sa quittance ou j'lui colle un PV pour outrage. »

Je m'avance vers le pépé qui tremblote en fouillant dans son sac Lidl. Il s'est rasé de frais. Son menton est fleuri de coton. Il sent fort l'eau de Cologne. Bien entendu, le chef en rajoute mais quand même.

« Puis je vous aider monsieur...

« Pas de refus. Il m'a déjà fait revenir à cause de mes papiers, trois fois au moins. Pourquoi qu'ils vont pas emmerder à la ZUP, qu'ils s'en prennent à ceux qu'ont du répondant... Ils font moins les fiers...

« Quoi, fait le gros flic en se levant, paumes sur le bureau, roulant les épaules ? Raciste en plus ?

« J'ai vécu 15 ans en Algérie, répond le pépé livide. Ma femme est berbère alors s'il vous plait.. »

Mais le flic est parti :

« Comment ça, votre femme Béber... Je n'aime pas ça, ces insinuations... Alors vous reviendrez avec la quittance et puis c'est tout...

« Comment vais je faire avec l'assurance. On m'a tout pris... Ca fait trois fois depuis un mois que vous me faites revenir. Je vais écrire au procureur...

« Le procureur ? Tiens, je dois l'appeler. Je vous le passe...

« Allez, c'est pas tout, fait le policier adjoint. On a les RTT nous autres, on n'est pas à la retraite. »

Il saisit le bras du pépère qui ne peut résister. Il n'a pas le coup de ces professionnels de la sécurité pour vous virer d'un bureau. En une fraction de seconde, le vieux est éjecté. C'est mon tour, le ton est donné.

Le gros se fend d'une politesse.

« M'sieur. »

C'est déjà beaucoup pour lui. Dans l'administration, les valeurs républicaines imposent une certaine retenue, en toutes circonstances. Sauf peut être en terme de salaire : jamais de retenue, les condés.

« Bonjour monsieur l'agent. »

Déjà, il soupire. J'en ai trop dit.

« Allons monsieur, s'il vous plait. Expliquez vous 

« Je viens déclarer un vol, cambriolage pour être précis. 

« ...

« Vos collègues de la gendarmerie m'ont

« Halte, je vous arrête monsieur..

« Je ne suis pas coupable, fais je pour détendre un peu l'atmosphère.

« Comment qu'vous dites ? C'est suspect votre affaire..

« Je plaisantais monsieur..

« Quoi, vous vous foutez de moi. Décidément, ils se sont arrangés, tous ce matin. »

Comme une mouche à miel, le second flic vient tourner dans mes parages.

« Où en étais-je ?

Il lance un regard au confrère, qui scrute le plafond en retour. Une pause.

« Je vous signalais que vos collègues de la gend...

« Halte, n'en dites pas plus monsieur. Stop, tout me revient. Pouvez vous être assez id.. stup.. mal informé pour confondre deux corps, l'un si prestigieux, l'autre si accessoire. La police est au service du public, de l'intérêt général. Nous sommes le service public, monsieur. Disponibles, tenaces, équipés dernier cri, terriblement efficaces. La gendarmerie cherche les voleurs de poule, nous autres les séries à qui l'heure. Je vous le demande, monsieur, fait il en se levant. Ne confondez pas.

« Je disais donc aux ... autres, ceux des poules, que le cambrioleur avait emporté le trousseau de clé de la clinique où je travaille...

« Z'êtes vétérinaire ?

« Non

« ...

« Chirurgien.

« Chirurgien ? Ah bon. Ici, dans c'te ville. Je vous ai jamais vu à l'hôpital.

« Moi non plus, fait l'autre demeuré.

« Clinique, soufflai-je.

« Ah, le privé. »

Il attend une réponse qui ne vient pas. Disons le, je hais la fonction publique française, la plus pitoyable des fonctions publiques, la plus nulle des administrations, la plus ruineuse des organisations gouvernementales, riche des ses avantages indus et de ses leçons de morale républicaine, pauvre en intelligence. Un taudis ruineux peuplé de profiteurs de plus ou moins grand calibre, la voilà notre putain d'administration. Je la hais et je m'en méfie. Le fonctionnaire déteste le contribuable qui lui rappelle ses devoirs, le privé qui lui rappelle discrètement pourtant qu'il est le tiroir caisse de tous ces ruineux inutiles. Il serait stratégiquement, diplomatiquement sans efficacité de faire part au policier qui me fait face de ces réflexions qui m'assaillent...

Il se gratte le citron. Des pellicules grasses comme les squames d'un lépreux s'agglutinent sur ma carte d'identité.

« Savez, docteur, que vous êtes responsable de vos clés. Si la clinique est cassée, vous ne sauriez être mis hors de cause. Tous ces beaux meubles, c'est de la provocation. Quant aux toxiques, c'est Noél pour les accros.

« Vous êtes tout de même sensé être payé par nos impôts pour protéger la propriété privée...

« Pas de leçon je vous prie, surtout de la part d'un riche médecin... »

Il provoque, ce trou du cul sans fesse. L'administration lui a donné le pouvoir. Je suis de l'autre coté du bureau. Les vieux, les bourgeois ont remplacé les arabes et les ivrognes. Pendant ce temps, comme le soulignait le grand père, les flics ignorent les quartiers durs. Ils n'ont pas même l'honneur de prétendre le contraire. Ils peuvent comme je le vis, entrer dans leur auto et quitter la place où trois beurs de 15 ans dont une fille les traitent d'enculés, la queue basse, si basse... Pas supportable, même sur ordre, alors dans l'empire des jaloux, ils se vengent sur les « nantis ». La jalousie est au pouvoir en France, partout partout partout... La ficelle est grosse. Ce type est médiocre mais si je l'envoie ramasser les coquillages avec sa tante, il n'omettra pas de m'enfoncer avec délectation son PV dans le fondement. Je fais le dos rond. Après tout, mes parents étaient privilégiés : ils étaient commerçants, partis de rien mais arrivés patrons. L'horreur économique. Autodidactes, petits artisans... Des Poujade en puissance. Ils en ont pourtant bavé mes parents. Pour dix milles raisons. A force de travail, j'ai suivi des études, servi de larbins aux hôpitaux publics du pays avant de quitter enfin la médecine administrative pour une clinique. Les tarifs y sont dérisoires, la quantité de travail sans comparaison. Je gagne, rapporté au salaire horaire moins que le médecin contrôleur de la sécu mais je suis un privilégié. Quinze années successives sans augmentation car la caisse est tenue par des syndicats qui ont tout pouvoir alors qu'ils ne représentent personne ou presque. Ces patrons voyous, CFDT et FO, ont le chirurgien dans le collimateur. Quelle autre profession en France a subi le même sort. Quel patron du secteur privé fut il aussi voyou ? Je vous le demande. Aucun...

Alors les provocations d'un flic de quartier, je les prends comme une égratignure, moi qui ai connu l'éviscération. Je le hais, ce citoyen, pour ce qu'il est, pour ce qu'il représente mais dans quelques minutes, j'aurai tout oublié de lui et de ses médiocres intimidations. Dieu vomit les fonctionnaires pour être aussi crétins.

« Monsieur, oh monsieur, vous êtes pas là pour dormir. Pouvez me décrire le trousseau ?

Il me tient, il joue avec moi pendant une heure. Taille, nombre de clé, pourquoi, dans quel sens. Je pense qu'il est payé par mes impôts pour m'ennuyer ainsi. Qu'il s'étouffe avec, qu'il crève obèse d'une apnée du sommeil. Il m'a, je dois le reconnaître, passablement énervé. La confrontation minable tire à sa fin. Jeudi, quatorze heures. Effort surhumain pour un homme de cette envergure. RTT, télévision, travaux au noir. Les mamelles de l'administration française. Dire que le pays est économiquement à genoux pour ce genre de contemporain. Des millions de petits et quelques hauts fonctionnaires. L'aristocratie. Le chômeur doit rester chômeur, ainsi fut il écrit. Depuis vingt ans, le chômage culmine à des taux records quand le reste du monde s'affranchit de cette plaie, directement liée aux coûts des fonctionnaires. Le pauvre doit rester pauvre. L'un d'eux sort la tête de l'eau : c'est un bourgeois, un parvenu... Un moins que rien que tout le monde accable. J'entends déjà la suggestion de certains : pars, barre toi... Seulement voilà, j'ai trop payé, je veux récupérer l'argent que j'ai versé, je veux être là quand ce beau système mordra la poussière. En attendant, la vie continue. Les flics ne nous protègent pas et nous interdisent de nous défendre. Combien de braves gens condamnés pour avoir tabassé un cambrioleur à leur domicile. Puis tabassés en prison par les cousins... Combien d'autos brûlées devant les commissaires, de citées explosant devant des procureurs, de préfets ridiculisés durant des manifestations illégales. Vous avez osé gifler le gamin qui allait vous planter sa lame après avoir cassé votre auto ? Ah, l'immonde, le scélérat, le réactionnaire... Réactionnaire, un mot issu directement du marxisme. Vous savez, cette « philosophie » qui a servi d'alibi à l'assassinat de 100 millions de personnes au 20° siècle... Les islamistes terroristes ont encore du pain sur la planche. Marx ? Le capital... Dans deux cents ans, ce livre, on le cherchera partout. Pour rire un peu ou s'étonner scientifiquement. On le trouve encore en France. Celui qu'on ne trouve plus, du même auteur, c'est « La Question Juive », dont vous devinez le contenu. Un livre qui a sûrement inspiré un autre socialiste, Hitler. Bizarrement, personne ne le publie depuis 1968. Il aurait pourtant un franc succès de nos jours.

Dans mon auto de bourgeois, je songe à tout cela. Je m'impose le calme. Qu'il n'ait pas « gagné sa journée ». Les glaireux sont légion dans ce pays. Je tiens à mon lectorat, moi aussi après tout. Si je meurs dès la première confrontation, des la plus petite historiette, le blog ne m'apportera pas un sou...

Je décide de faire un crochet par la maison. Un fois de plus, madame Voynet, élue écolo, a garé son auto n'importe où. Elle a cent fois bloque ce passage, interdisant l'accès aux bus dans cette rue à sens unique. Pollution ? Je ne vous dis que cela. Elle a même reçu plusieurs contraventions mais je suppose que cela ne nuit en rien à ses finances. Quand les mollah Saoudiens picolent, les ayatollahs verts trinquent et polluent. Je précise donc à  cette dame : bloquer une rue en se garant sa voiture n'importe où pollue, même si cette voiture fonctionne au gaz... Photo numéro un..