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    partagé je suis. d'une part, pleuvent les appels déchirants de millions de lecteurs, fans et autres aliénés qui exigent un retour sans condition de liberagneugneu sur la scène blog. d'autre part, je sais avoir pris un gigantesque et définitif coup de vieux et mes réflexions séniles sont d'un banal déconcertant. il se trouve que j'ouvre les yeux, je découvre une humanité souffrante, une France blessée par la misère, meurtrie par le chômage. Nos jeunes, la force de ce vaillant pays, préfèrent, oh décadence, être peu payés à ne rien faire, plutôt que mal payés à trop en faire. Charges, productivisme, pesanteur de l'état. Oh combien je compatis... Je partage la misère des êtres, moi, libéral, grand admirateur des thèses du capitaine Haddock.

    Hier, j'ai aidé une pauvre être, un clochard. malgré la révulsion naturelle qu'un homme de goût ressent face à l'agression de ses papilles olfactives par une immonde odeur de crasse et de merde. j'ai osé donner une parole à ce gueux. J'ai choisi Louis Ferdinand, que j'apprécie pour son style (mais certainement pas pour ses pamphlets). Ainsi s'adressa t il à son capitaine agonisant :

    "Crève. ta mère, elle t'emmerde." *

    Le français, quelle belle langue...

    *Voyage au bout de la nuit, LF Celine


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