• Lindebergh, l'aigle solitaire

     

    Ah la télé... les belles histoires, les images d’hier, colorées comme les cartes postales des années folles, en pastels et couleurs crues. Le noir et blanc tout recomposés...

    21 mai 1927, le Spirit of Saint Louis se pose en France. Le pilote si valeureux s’accorde la un instant de confort pour manger. Au moment survoler nos terres Normandes, il refuse les jeter ses déchets par dessus bord, tant sont poignants les paysages.
    Lindebergh parle à la foule parisienne d’un amour réciproque, France Etats Unis. L’impérialisme des marxistes n’est pas venu encore polluer les conversations. Lindbergh n'eut pu se poser ailleurs. La foule est transportée par l’histoire de cet homme qui rapproche les hommes. Ce petit Colon motorisé. Une femme, désorientée, pleure et rie... Vraie femelle, dindon tout baveux...  Enivrée par le bel oiseau. Son visage si charmant, ses yeux bleus, sa tristesse... Charles chamboule les âmes de nos désirées.

    En France, l’avion pourtant est pillé, pour le moins, des pans de toile arrachés par ? Une France qui  pointe son nez ? Pas bien reluisant. Je plaisante. La passion.

    Et puis voici venue l’heure de salir l’amerloque. Retour aux idées de cette autre France. Le méchant Charles. Bien sûr, son fils est kidnappé en 1929. Le tueur est maladroit, il laisse tomber l’enfant. Qui meurt. Puis on condamne quelqu’un, un Bruno... Rien de fermement établi. L’homme est électrocuté.
    Et vient le glissement. La haine du communisme, les rapprochements avec le parti nazI.

    Antisémitisme de l’homme «le plus dangereux d’Amérique".

    La même presse qui l’adula le fait sortir salement de l’Histoire.

    Cela durera t il plus que le passage sur la traversée de l'Atlantique ?

    Vous savez, le demi-sommeil diabolique, les trains d'atterrissage qui affleurent les vagues, un chalutier Irlandais aux marins duquel Lindebergh demande en hurlant son chemin, la piste invisible au décollage sans le périscope, les instruments imprécis... La bravoure...

    Le reste est peut être, même pour l'anti nazi anti communiste que je suis, assez flou somme toute et ambigu... un contexte aussi impénétrable que les sensations de Charles à bord du Spirit en route pour notre Normandie. 

    Et puis la conclusion : Charles finit écolo.... Là, je change de chaîne.

    Histoire : Face à la mort, M. Feraru. Les camps d’Indochine, la torture, et cette crevure mafaisante de georges boudarel. Camp 113. Pissons sur sa tombe. L'histoire semble plus facile à saisir. Aucun regret aucun remord jusqu'à sa mort.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Boudarel

     

     


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