• Docteur Liberagneugneu, comme vous l’apprîtes hier, est praticien et exerce dans le Sud de l’Ouest. En une ville, près d’un quartier où évoluent mille femmes voilées de la tète aux pieds. Ornées d’un superbe drap noir. Autant dire que l’effet obtenu se situe à des lieues  de celui de la minijupe et du nombril piercé mais qu’importe. Il semble que cela soit l’objectif. Admettons : dans sa vénération absolue de la liberté, Liberagneugneu ne juge pas. Tous les gris gris sont des gris gris respectables pour cette rédaction : moulins à prières, flagellation, génuflexion, confesse et culte raélien sont tout aussi respectables dans leur inutilité et leur navrante théâtralité… L’infini donné aux hystériques : le respect s’impose, bien évidement. Pourtant, dans le cas du voile, soignons francs, la carapace n’est pas étanche. Lequel d’entre nous n’a jamais aimé éperdument et souvent sans espoir, simplement pour avoir croisé un regard. Celui d’une belle Marocaine aux yeux de biche, d’une helvète à l’œil coquin ou d’une chèvre commune Capra Hircus à la barbiche aguichante. L’amour vient comme cela, au coin d’un regard, au gré des flèches de Cupidon.

    Ainsi l’écrit le poète :

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être 

    Et oui, ça  tombe sous le sens : on voit aisément que le voile ne suffira pas à éloigner du vice, du stupre et au final de la fureur divine ces pauvres femmes faibles et désirables…

    Aussi, ne faudrait il pas leur crever les yeux ?

     

    Et dans le registre écolo, faire brûler les conducteurs de 4*4 avec du diesel ? Ou émasculer ces hommes qui osent reluquer des culs ? Empaler les chasseurs d’ours réintroduits ? Lyncher les huîtres qui donnent la diarrhée ?

    Allez les censeurs, au taf, on s’emmerde…


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  • cette nuit, je fis deux rêves. deux bien étranges, fort dérangeants. Qui vous collent au réveil...

    Le plus prégnant : je sortais de deux ans de schizophrénie et je revenais à la vie, perdu entre le travail et la famille. Un rappel à l'ordre du destin, peut être ?

    Le deuxième plus amusant : je traitais Villepin d'atterrant penseur, de pauvre écrivain, de privilégié par la naissance et au final de vil pendard.

    Tout de même, quel con... Il aurait brillé dans les belles années de l'interventionnisme économique, du presque urrs.

    "Mesdames, messieurs, messires, damoiselles et damoiseaux, je vais réduire le chômage, transformer vos existences, conduire vos petites vies vers le bonheur sur terre car moa, je sais ce qu'il vous faut. Suivez populace, oyez braves gens... N'oubliez pas mes petits impôts."

    Ah monsieur villeputin, je l'ai déjà déclamé ci avant : au vu du bilan de l'administration française, compte tenu des résultats de la médiocre classe politique, si vous aviez un tant soit peu d'honneur, vous iriez vous brûler la cervelle dans les cabinets ministériels, vous pendre au gibet d'une fourche patibulaire ou vous laisser aller à l'auto combustion qui ne réclame que vous et vos pauvres semblables.

    Hélas, dominique nique nique est toujours là ce matin. La France est triste de ses dirigeants corrompus et menteurs. elle s'émeut du combat des fascistes corses. L'affaire est finalement bien entendue...


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  • égalité, parité. modeste chirurgien en grève, je propose quelques solutions aisément applicables, même pour des technocrates de l'envergure de ceux qui écrivirent la pitoyable constitution européenne (à laquelle je ne pourrai pas dire non, n'étant pas inscrit sur les listes... oups)

    bref.. oublions ces cons pour revenir à l'essentiel : nous nous devons d'être tous égaux.. ainsi, je crois facile, tant techniquement que moralement, de proposer à une femme désirant intégrer une entreprise, de se faire greffer une paire de testicules. il suffit de les glisser en un discret endroit (je songe en particulier aux aisselles, que l'on ne montre que peu, surtout lorsqu'elles sont auréolées tel l'ange Gabriel), et je me fais fort de vous le démontrer par l'exemple. on pourrait de la même manière, conseiller à certains hommes un traitement hormonal féminisant, véritable engrais pour les nichons. ou une greffe ovarienne mais le geste serait plus lourd, voire hasardeux, et l'égalité républicaine n'a que faire du hasard.

    je suis prêt à prendre le pari : dans quinze ans, une entreprise  ayant respecté mes préceptes approchera l'idéal : la parfaite égalité républicaine homme femme. des êtres hermaphrodites, tous pleins de couilles et d'ovaires, payés au même strict et unique tarif. qu'ouis je au fond ? le bonheur ? je n'aime pas ces emphatiques élans du vocabulaire mais sincèrement, comment qualifier autrement cette vision de l'avenir ?

    dire que certains rêvent encore de la secrétaire gavée aux oestrogènes, au balcon gracieux, aux courbes idéales... n'importe quoi, les mecs. il est temps de vous les faire couper. au fait, ça aussi je sais faire : c'est mon métier, mais aujourd'hui, je suis en grève.

     

    service


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