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de l'amour, pas du cul
Comme ça, un certain soir, je rentre à la maison. Quelque peu éméché. Soit, soit, j'en conviens. De surcroît, j'écris maison : en réalité, une amie chère m'avait confié les clés de son appartement. Ami de la psychologie féminine si finement biscornue et bien que souvent désarmé par les cheminements tortueux des raisonnements du sexe faible, je prépare mon argutie, peu enclin à me la taper sur l'évier. C'est bien naturel tout de même, même à mon age.
Ma doué, dès l'entrée, je sens l'affaire d'emblée dans l'ornière... petit sourire, gentille remarque, douce attention : rien n'y fera. La belle a le faciès des moments difficiles, la tête des ragougnasses un jour de gueule de bois. Je songe tout de suite au pire : j'ai oublié quelque élément primordial pour la femelle. Je tente désespérément ma chance :
« Joyeux anniversaire.. Fête ? Mariage ? Les mamans ? la journée de grand mère ? la fête du travail ? La sainte Ursule, le jour on l'on s'e.. ?
« L
« Ah vérole... Je sais : les cheveux ? Nan.. La jupe ? La culotte ? Tu t'es faite tatouer ? Un rat sous le talon gauche ? Percer le clitoris ? Faufiler le trou du cul ? Défriser les poils pubiens ? Ligaturer les hémorroïdes ? Non ? Une plastie de l'hymen, c'est ça, une plastie de ...
« L« Moi alors ? J'ai l'air sale ? Je renarde ? Je me suis lavé le cul avec la bouche ? J'ai pas bonne mine, pas bonne allure ? J'ai pilé dedans ? J'ai vomi sur le tapis ? Nan ? La goutte sur les toilettes ? Les bières sous le lit ?
« L »
A ce stade, j'hésite, au bord du renoncement. Les femmes sont des êtres parfois compliqués, quand elles ne sont pas cruelles ou perverses. Toute cette bonne volonté n'aboutira objectivement pas. Je suis affreusement désespéré.
« Des fleurs, je vais acheter des fleurs .. un bijou fantaisie ? Du parfum ? Des griottes à l'alcool ? Des fraises des bois ? Un lapin nain ? Un bouc ? Un anus artificiel ?
« L
Je craque, au bord des larmes :
« Ah Jeannine, d'accord. Humilie moi, bats moi, fais moi mal .. mais dis moi, non d'une bite..
« OK, la ferme, pitoyable con.... tu t'es gouré d'étage. 309, Jeannine : moi c'est Josy, 209. Et puis j'attends quelqu'un alors file crétin lubrique. C'est pile au dessus, tu peux pas te tromper. Encore que... mais c'est plus mon problème.
« oups.. ».
Ben quoi ? Ces choses là peuvent se produire, croyez m'en.
Il n'empêche.
C'est tout de même l'amour qui me meut.
Prenez vous en plutôt à ces cons qui fabriquent les serrures en série. Moi, j'ai que des bonnes intentions
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Commentaires
2PigletteVendredi 13 Janvier 2006 à 13:52AH les femmes !!
Eh alors c'est pour quand ''la clinique en folie'' ?? quoique en y réfléchissant bien , je suis pas sûre d'être si pressée de voir à quel sauce on va être mangés... affaire à suivre3PigletteVendredi 13 Janvier 2006 à 13:52AH les femmes !!
Eh alors c\'est pour quand \'\'la clinique en folie\'\' ?? quoique en y réfléchissant bien , je suis pas sûre d\'être si pressée de voir à quel sauce on va être mangés... affaire à suivre4PigletteVendredi 13 Janvier 2006 à 13:57oups
euh je vous rassure chuis pas bourrée... si vous avez pas compris mon message je vous conseillerai un bon ophtalmo :) pacque là si c'est pas du bourrage de crane ps: Fox mulder, dana scully?? pouvez vous traduire le message de 13h52? E.T. est parmis nous?...5denisSamedi 14 Janvier 2006 à 08:36ouf
j'ai cru à une frequentation dementielle. la clinique en folie en est au stade de meditation. ça va venir. ça va venir. ça va venir. je repete ??
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Eh alors c'est pour quand ''la clinique en folie'' ?? quoique en y réfléchissant bien , je suis pas sûre d'être si pressée de voir à quel sauce on va être mangés... affaire à suivre