• de la gaité pour finir l'année

    J'étais dernièrement invité à un mariage. Oui, vous voyez, le truc, l'église, la mairie, le riz et la danse des canards. La mariée, elle était physiquement  disons très gentille. On aurait dit un mariage gay. J'ai hésité à embrasser, serrer la main. J'ai opté pour la bibise. Finalement, la fille, c'est celle des deux qui piquait le moins. Un peu sous le menton, c'est tout. Trois fois rien. Evidement, c'est facile de se moquer mais n'hésitez pas, lâchez vous. J'ai mes disgrâces.
    Mon truc à moi, ce qui m'émeut, c'est les petits couples de jeunes. En ville, je les trouve charmants, à se papouiller dans le cou, à se tenir la main. Ils donnent envie, bien entendu.

    Le mariage, c'est une autre affaire. C'est un contrat, un truc légal bien glauque qui tourne vite à l'obligation. Le mariage, c'est lourd et fragile. Il n'empêche en rien votre femme d'aller tirer un coup avec le joli facteur. Cela dit, que répliquer quand vous mêmes vous affolez à la vue d'une minijupe ou d'une courbe bien harmonieuse. Bien sur, je vous entends. Le mariage, ça n'est pas QUE le sexe. Ca n'est pas uniquement pratique parce que l'on répugne à se tirer seul sur l'élastique. C'est plein d'autres choses. Par exemple, euh, et bien.. Euuuuuuuhhh. Je sais pas. Ah oui, tiens, les impôts et charges. C'est moins cher. Enfin, je crois...

    Meurtri par mes contradictions, j'ai opté pour un replis stratégique, qui vaut toujours mieux qu'une retraite déshonorante.

    Au moment où les braves convives ont commencé à danser, j'ai filé au fond de la salle avec une petite bouteille. Après, j'ai du m'assoupir car je me suis réveillé avec ce que l'on pourrait trivialement nommer un blanc dans mon emploi du temps. J'étais dans mon lit.. Ca allait. Personne à mes cotés. Ni beauté fatale, hélas, ni gros barbu, fort heureusement.

    Deux petits problèmes, voilà tout :

    * Mes toujours aussi prégnantes contradictions et un fort désir d'aller me pendre. Rassurez vous, j'ai résisté.
    * Un superbe gerbi, dans des tons de jaune, parsemé de petites taches brunâtres, correspondant selon moi à des débris de bretzel. Finalement, point besoin d'être président des USA pour s'étouffer avec ces immondes biscuits apéritif. Enfin, le tout ressemblait à quelque toile impressionniste, les champs de blé vus par Van Gogh. C'était assez réussi somme toute.

    Le téléphone sonnait. C'était la copine qui m'avait invité.
     « Non mais, est ce que tu réalises un peu ce que tu as fait hier soir. ??

    « L

    « Ton sale instrument à la main, devant cette pauvre... »

     

    J'ai raccroché. Il faut regarder devant, loin devant...et tacher de faire taire les voix..

  • Commentaires

    1
    Samedi 31 Décembre 2005 à 18:37
    Mdr, et madame est servie
    c'est vrai que ça m'a l'air gay les mariages avec toi... lol... Bonne année, en espérant qu'un type du style men in blanck va sortir un stylo qui en un flash effacera leur pauvre mémoire ;-).
    2
    denis
    Dimanche 1er Janvier 2006 à 17:14
    bonne annee
    tres chere. helas, rien ne s'efface.
    3
    Mardi 3 Janvier 2006 à 18:39
    Recoucou Gneugneu
    Nan mais quelle chute (pas de rhein hein espèce d'obsédé !!); tu m'as trop fait rire :))) Allez Bonne Année mon cher ; une nouvelle année pour continuer à t'amuser :))
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