• Gloire à Trotski... mais grand merci à Ramon Mercader

    «Ces chiens de fascistes doivent mourir comme des chiens» L. Trotski

     

    Léon est mort assassiné par la machine à tuer qu’il avait créée, en l’an de grâce 1940. Ramon Mercader ne l’a pas loupé : un coup de piolet bien placé. Il faut dire qu’il avait été à bonne école.

    Accordons cela à Leon : il fut un assassin des plus performants, organisateur hors pair de meurtres de tous types. Aucune méthode ne rebutait ce travailleur infatigable, l’esprit en permanence ouvert aux techniques nouvelles. Fusillade, empoisonnement, famine, torture psychologique, faux suicide, vrai suicide. Comment ne pas admirer un tel ouvrage ? A bien y regarder, les connaissances de Leon ne connaissent aucune limite. On se prend parfois à rêver : Léon s’exprimerait aujourd'hui avec des outils tellement plus performants. Nos islamistes peuvent se gratter avant  d’atteindre la perfection que cet homme approcha de son vivant.

    Comme Staline, il parcourt la steppe à bord de son train blindé dans les années vingt. Rien de tel que l’expérience personnelle. Léon tue de ses mains. A Kronstadt où son art culmine, Léon dégomme les révoltés comme des perdrix. 10 000 morts... Et puis la GPU, les camps de concentration qui firent rêver tant et tant de dictateurs, des plus modestes comme le Che (15 000 victimes) aux poètes asiatiques comme Pol Pot (50% de la population CAmbodgienne, 90% des infirmières zigouillées, entre autres, dans les camps tropicaux. je retiens ce chiffre en tant qu’ami de l’infirmière). 

    Que dire au final?

     

    Merci Ramon Mercader. 

     

    Certains républicains citoyens militants fêtent chaque année autour d’un repas la décapitation de Louis 16, le 21 janvier 1793. Faut il un jour de commémoration du départ de Léon ? Le jour de la Saint Pic ou pour les saints de Glace ? Allons, ne soyons pas aussi épais que ces républicains  (http://hist-g-salle16.over-blog.com/article-26987214.html)

    Lèon, lui, aurait prédit avant de s’allonger :

    « Dites à nos amis : Je suis sûr de la victoire de la IVe Internationale.»

    Un pacifiste doublé d’un visionnaire.

    Un de ces saints rouges qui font la gloire du communisme.

     

    Un lien  bien instructif, bien français, un ami de monsieur B. supposai-je, le facteur laudateur de Léon. Ah, quand il évoque la larme à l’oeil le souvenir de ces temps bénis où le saint homme oeuvrait pour notre bien à tous, ou presque...

    http://monsyte.blogspot.com/2009/04/cest-la-formoisie-qui-assassine-trotsky.html


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