• gneugneu le retour

    Libéragneugneu, harcelé par les membres nombreux de sa rédaction émérite, se décide à sortir de la torpeur pour de nouveau affronter le monde réel et faire son trou dans le haut lieu du brassage des idées et des constructions intellectuelles habiles.

    Mais que dire quand on se morfond dans la douloureuse inhibition générée par les atroces tourments de l'âme ? Allons, non d'une bite, ne nous laissons pas aller. Tant d'êtres supérieurs regrettent, je n'en doute pas un instant, cette défenestration piteuse ou cette banale pendaison.

    Boudu, de l'avant, du nerf, de la vie mon bonhomme...

    Allez au taf...

    Alors quoi ?

    L

    Ah oui, le cépéeuh. Face à face, deux courants d'idées :

    - L'administration française et son chef de classe, le preux Vilepin, qui vient de créer un 21° contrat de travail. Un pas incroyable vers le progrès. Ah l'administration française.. A quand le 22° ?

    - De l'autre coté, les étudiants anticépéheuh. Sans chercher l'anicroche, sans vouloir irriter quiconque, et dans un esprit œcuménique, disons qu'il ne s'agit pas de l'amicale d'HEC ou des majors de math spé, non plus que des élèves ingénieurs ou autres futurs pilotes de ligne. Non, les autres.

    Face à face deux conceptions du monde, parfaitement juxtaposables au demeurant. Tous ces gens qui oublient qu'une entreprise sans salarié est aussi creuse qu'une bande de salariés sans entreprise. Les tenants de la protection, du protectionnisme, de l'état fort et intervenant, du pas de risque, du principe de castration. Vous les situez, j'en suis sûr. Ils ont le vent en poupe en ces temps.

    Mais pfffff..

    Je préfère la dépression. J'y arrive plus. Je bande plus du tout pour tout ça. Ah ce qu'ils m'ennuient tous atrocement, bien pire que la gastro-entérite.

    Heureusement, quelques ouvrages rafraîchissant haussent le niveau. Philipe Muray qui nous quitta si promptement, et tout son oeuvre. Mais aussi le bon Zeimour et son « Premier sexe ». Savoureux.

    Oh, mais moi j'ai plus la foi.

    Le printemps par bonheur a gardé son odeur. La même, depuis 1964, mon premier.

    Après un rugueux hiver de peines et de peines.

    Il est grand temps, oh Dieu, que mon esprit s'élève à nouveau vers les cimes de la pensée. Que je retrouve enfin les ruisseaux de la vertu dont le cours m'échappa. Que je sache à nouveau comment  mener mon âme au nirvana.
    Franchement, combien peut on rester, misérable humain avachi ? Combien oh Dieu supporter les tourments de la condition de bipède, la noirceur infâme de la planète des singes ?

     

    Combien encore respirerai je sans bouffer une bonne chatte ?

    Ah je crains le pire.


  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Mars 2006 à 17:57
    Hum mais...
    ce n'est pas en Chine qu'on mange de la chatte ? Je te propose mieux : à Dunkerque on peut manger pas mal de moules, et pour pas cher (c'est pas loin de chez moi, faut bien faire un peu de pub pour toute la bonne économie de ce cher carnaval).
    2
    Winston Wolf
    Samedi 25 Mars 2006 à 18:01
    Salomé
    à mes yeux, tu es brillante...ou brillant, faut se méfier des apparences. Je suis en train de me faire dessus à force de relire ton com. PLUS JAMAIS çA PLEASE
    3
    Dimanche 26 Mars 2006 à 14:16
    BrillantE
    Investis chez pampers.
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