J'ai honte. J'ai osé critiquer notre nouvelle sainte, LA française en qui chaque petit français se reconnaît, que chaque être de ce pays vénère, admire et encense. L'ensemble des intellectuels que le monde nous envie, nos écrivains, chanteurs, acteurs... Toute cette masse glauque mobilisée pour une seule et noble cause : Florence Ananas. Presque aussi bien que le salami en Asie.

J'en suis aux larmes ému.  Bou, honte sur moi. Reconnaissons tout de même que je n'ai  pesté qu'après l'outrageuse exploitation que la presse et les politiques font de ce fait divers.

Humainement, le cas est affreux, épouvantable, inacceptable, révoltant, haïssable, oserai-je même.

Eloignez les enfants et imaginez un peu : 157 jours, 157 nuits. Durant toute cette insupportable attente, pas le moindre rapport sexuel. Je crie mon désespoir. Où est l'humanité, qu'est devenu l'amour, où se cache Dieu ? Ces Irakiens vivent dans des caves dont le plafond n'est pas même à bonne auteur (je ne félicite pas leurs architectes). Madame Ananas, charmante au demeurant, a bien raison de se plaindre. Ce là sont de véritables bêtes. En France, nos caves sont plus hautes, la force d'attraction de la femelle bien plus irrésistible. Nous pourrions ainsi disserter à l'infini. Cela en rien n'atténuerait ma peine de voir l'humanité glisser en d'aussi sordides travers.

Seule bonne nouvelle aujourd'hui : Florence n'est plus à  la une d'absolument tous les journaux, papiers, payants gratuits, électroniques, télévisés, téléphoniques ou que sais je.. J'avais parié qu'ils feraient tenir l'affaire une semaine.
Bon, d'accord... Passons à Mickael Jackson.

L'actualité, ça m'éreinte.