Le marquis a commis un crime. 

Son amour immodéré du RAQ a sali l'image de ce pays cher à mon âme, le Royaume du Siam. Cette nation ne le mérite pas. Bien peu de journalistes ont relevé en France les gros titres des journaux du Siam au lendemain du scandale : Mitterand y était montré du doigt. Chuttt... Là bas, à Bangkok, le journaliste sait la vraie tronche de la prostitution. Il a croisé à Pat Pong les casse croutes les plus exentriques, les putasses les plus affriolantes, transsexuelles travestis, lesbiens et autres hétéromos. Une faune exotique à l'affut de la sainte verge, en transit de la misère des campagnes à la misère des villes. Point de boxer quadra tout de même. Le mauvais gout a ses limites, la bas comme ici. J'ai vérifié : le dernier quadraprostitué est décédé le 8 aout 1972.

De vieillesse...

Une vieille tradition de deuxième épouse perdure au Siam. La pute a son statu. La guerre du Viet Nam a fait croitre les affaires du cul, avant que le GI ne cède sa place au baba cool, au toxico puis à l'ami des petits garçons jusque dans les années 90. Aujourd'hui, le touriste tient bonne place et la pute ne sera bientôt peut être qu'un élément du décor.

Voila pour l'histoire.

En Thailande, point de racket au sortir de la maternelle. L'enfant étudie à l'école. La bas, on peut vendre l'or à même la rue. Là bas, on se tient, on ne fume pas son pétard à même le trottoir, comme partout dans le pays des Francs. Plusieurs centaines de dealers zigouillés en quelques mois : le policier Thai sait viser. Les règles sont dites. Et puis au Sud du pays, terre d'Islam, le Thai se permet quelques mises au point salutaires. Et les rues ne sont pas obstruées par des foules d'hommes en plein Al-Dhouhr, tournés vers la Mecque au mépris des citoyens militants qui aimeraient regagner leur logis.

Des choix somme toute bien différents d'ici.
Alors Frédéric a méprisé ces êtres et leurs efforts pénibles. Enivré par tant de RAQ, les poches regorgeant de bath, le ... regorgeant de.., Frédéric s'en est rempli l'orifice à n'en pouvoir mais. Et puis il a eu comme un remord et de ce spleen est née cette oeuvre, sommet du nombrilisme homosexuel honteux qui aura marqué le siècle. Proust et Gide n'ont qu'à s'astiquer le cierge à pleines paumes, au paradis des gens comme ça. M'en fous pour être bien franc. Suis pas homophobe, pas homophile. Je m'en fous autant que je le puis. Indifférent aux différents... mouais..

Mais le problème siège ailleurs. Vous savez bien, les petits, les rectums pré-pubères, les zizis sans poils. 

Tout cela par la faute d'une presse réactionnaire qui interpréta sans honte un fâcheux propos sur l'ami Polanski (dont l'oeuvre est si plaisante, celle là). Moins facile à défendre qu'Orelsan, dont l'oeuvre est .. ouarf ouarf.

Conclusion de tout cela ? Mitterand fait oublier tous les efforts des Thailandais occupés depuis plus de vingt ans à chasser le pédophile. A le renvoyer en occident. De surcroit, Mitterand défend un pédophile et en méprise des milliers d'autres qui n'auront droit à aucune pétition, soutien, petite gentillesse attentionnée. Une discrimination bien encombrante. Que leur dire, Frédéric, à ces pédophiles anonymes ?

Silence géné.

Fadela Amara, ministre de ... aidez-moi... le rompt et déclare :

"C'est un lynchage à deux balles.."

Bigre.

Un ministre de la République Française s'exprime, usant de toute la subtilité de notre langue. Son amour pour la cité l'aura égarée l'espace d'un paragraphe. Moins grave qu'une étreinte à enfant, moins répugnant que ces imitateurs de Mao, qui avouait se laver la bite dans le vagin de petites vierges.

Mais tout de même, Amara, que dire aux enfants qui apprennent le Français ?

* Rectum Asiatique Quadragénaire