• ode à curiosis

    Quelle fierté, les amis. Quelle jouissance : un lecteur attentif me gratifie d'un commentaire. Comment qualifier ce bonheur unique ?

     

    Euh.....

     

    C'est très flatteur, réconfortant et de surcroît fort drôle. Le commentateur a un humour piquant. Attention, pas de méprise. Mon humour ne plait pas à tous, et il eut autrefois fallu que je prisse quelques précautions, plutôt que de heurter involontairement et d'indélicatement blesser mon auditoire. Vous me savez libéral. Au sens strict du mot : libé comme libéré et ral comme râleur.

    Voici donc, après cette manifestation sincère de ma joie profonde d'être lu, le commentaire du commentaire.

    HONTE A TOI

    Merci, cher Curiosis. Je saisis la confusion qui te gagne. Je suis libéral, certes, mais pas honteux. Oh non : quel rapport en effet peut on raisonnablement établir, voire scientifiquement  démontrer, entre Juppé, Chirac, et le libéralisme ? Il s'agit du même type de lien qui pourrait unir Fidel et la notion de liberté, Pol Pot et l'amour du prochain, voire Mitterand et l'honnêteté, ou Sarkozy et l'abnégation, Bové et les cabris ou Mireille Mathieu et l'idéal féminin.

    Crypto communiste : je connais le cryptococcus neoformans de la cryptocococose alvéolaire mais ces germes hautement pathogènes ne le sont pas autant que le communisme. 100 millions de morts... En 100 petites années. 

    Tout cela donne le tournis.

    Je n'en conclurai que ceci : il importe pour l'avenir de la race humaine, de la planète, de ma notoriété et de mon plaisir que nous continuions à nous entretenir de tous ces sujets que la vulgate ignore voire méprise.

     

    Cher ami(e) Curiosis, ton attention me flatte

    J'eusse aimé insister pour qu'encore tu me lises

    Je goûte sans mentir, douce comme une bise,

    Ta plume délicate : aurais tu une chatte ??

     

    Pardon, je déconne.........................

  • Commentaires

    1
    Mardi 21 Décembre 2004 à 13:16
    :-)
    Hé ben... ce premier comm' t'as fait de l'effet, mais j'ai vu que depuis d'autres se sont aventurés à essayer de commenter tes fulgurances, acides ou non... Comme tu peux le voir au passage sur mon blogg en lien, les commentaires se font également plutôt rares sur mes saillies, certes bien plus épisodiques que les tiennes... m'enfin... j’avais justement pondu une bafouille sur Juppé quelques jours auparavant, et je trouvais que notre indignation était proche, tant sur la forme que sur le fond.. De toute façon l’actualité est émétisante au plus haut point, nos peoples politiques n’en sont que le surnageant expectoré régulièrement, pour utiliser le langage de ta profession… A la revoyure donc, tu auras sûrement l’occasion de t’indigner à nouveau… et moi aussi… Curiosis, qui n’a pas d’animal de compagnie miaulant, ni chez lui ni sur lui, désolé…
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