• odeurs légères

    Toujours prête à risquer sa peau pour l’info : telle pourrait être la devise de Libéragneugneu et de son fier grand reporter.

    Ce dernier, brave parmi les braves, s’est encore mis en péril pour satisfaire votre soif de connaissances. La question posée aujourd’hui : « de quoi le voile protège t il les tristes insensées qui le revêtent et l’arborent avec fierté ? »

    Ou dit d’une autre manière :

    « Comment une femme voilée peut elle s’éclater dans le métro ? »

    Notre ami a donc revêtu sa célèbre gabardine ocre, chaussé ses skis et s’en est allé à la station Capitole, ainsi nommée pour sa fréquentation élevée en oies sacrées.

    Il s’est faufilé dans une rame. Cela n’a pas manqué : deux êtres ne laissant apparaître que leurs mornes yeux ont gagné le ouagon.
    Notre grand reporter, qui n’est pas le dernier quand il s’agit de faire le pitre ou d’aller à la farce, a immédiatement concocté un de ces plans d’actions dont il se délecte. Concentré à l’extrême, ce pétomane averti, inscrit depuis 1983 au club des amis du cochon qui pète du haut Jura, a libéré une de ces flatulences dont lui seul connaît le secret, à la fois bruyante à l’extrême, atrocement durable (son record en apnée est de 250 mètres) et épouvantablement odoriférante, pour ne pas dire terriblement puante. Une véritable loufe de fennec, un authentique borborygme de vautour constipé…

    Morbleu, pour l’avoir vécu, je puis témoigner qu’il appert impossible à tout être humain de supporter telle nuisance. La nature a fourni à cet homme un rectum diabolique, un sigmoïde infernal, un colon démoniaque.

    N’étant guère amateur de blagues scatophiles, Libéragneugneu n’en dira pas plus.

    Un cercle de pauvres ères aux visages épouvantés d’horreur s’est fait autour de notre reporter qui, peu influençable et fort courageux, s’est contenté d’un « Ouf » de soulagement.

    Tout le monde dans la ouagon a pu aisément constater que leurs voiles n’avaient en rien protégé les deux femmes, qui malgré ce rempart de tissu gris, ont porté immédiatement leurs mains vers leurs narines, espérant faire cesser cette torture, ce que je puis vous affirmer comme étant impossible.

    La conclusion paraît évidente, claire, logique et pourrait s’énoncer ainsi :

    -Le voile ne protège en rien du mal.

    -Se faire péter dans le métro n’est pas le fait des seuls islamistes.

    -Notre grand reporter a de nouveau remporté une bataille contre l’obscurantisme. Souhaitons que cela lui permette de s’offrir les soins d’un gastro entérologue, voire d’un oto-rhino-laryngologiste, ses sens olfactifs méritant selon nous une totale révision.

     

     

    Voilà. Nos amis poètes sont maintenant clairement avertis : Libéragneugneu sait concilier les hauts faits et le haut verbe, la philosophie et la belle langue.


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