• cher monsieur le premier ministre,

    vous désirez "sauver" l'emploi. Cela relève, je le crois au fond de mon petit cœur, de louables intentions. Loin de vous l'idée prendre quelque avance sur vous concurrents multiples, si agressifs et pourrait on dire vulgaires, en vue de la présidentielle élection. Ces chacals au fiel jaune, ces atrabilaires, ces trous du cul sans fesse. Je m'emporte. Vous qui n'êtes pas de ceux là, qui ne rêvez au fond que du bonheur des peuples, de  la grandeur de la France, vous donc, saint homme, oh votre majesté, désirez "réduire l'inacceptable chômage". Mon ami Mehmet vous en sait grès.

    Je vous suggère une solution assez facile à mettre en oeuvre : quittez ce gouvernement de fonctionnaires et créez une petite entreprise. Que vous sachiez ce que vous faites subir aux entrepreneurs. Non, votre altesse, je plaisante, je m'égare. Ne prenez pas pour critique ce qui n'est qu 'humour de gueux.

    En somme, je vous somme d'être courageux et finalement utile...

    je n'ai guère en ce domaine de leçon à donner. Ainsi, une jeune donzelle dont chaque soir je rêve, et qui m'adresse d'électroniques baisers, a bouleversé mon existence de ses tendres pensées. Vous qui pouvez tout savoir, monsieur le ministre, et maintenant que vous possédez enfin la solution au chômage (on pourrait nommer cela le travail, par exemple), venez à mon aide ...

    M'aimerait elle ? Ses sentiments seraient il purs ? Que risquerais je à  lui demander :

    "Mon âme est trop atteinte et mon cœur trop blessé,

    Pour craindre les périls dont je suis menacé."

    Tant pis, je me lance. Genou à terre, mains jointes vers le ciel

     

    "Sélène, vos baisers sont certes virtuels

    Mais male je suis né et male resterai

    Aussi comprendrez vous, saurez vous pardonner :

    Je rêve de succion voire de grosses pelles..."

     

    Aïe, aïe aïe, le male est fait, et ainsi fait. Je plaisante, bien évidemment et cela est entendu.. Satisfaisons nous des plaisirs cérébraux et intellectuels. Enrichissants et courtois, éternels et bienfaiteurs mais si pénibles pour la prostate...

    Tendres pensées.. Non, pas toi Villepin, va jouer avec tes statistiques........

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  • une semaine au Texas pour cause de congrès : je rentre l'hépatocyte boursouflé mais ce type de cellule se régénère. La prostate, bien plus grave, enflée comme une citrouille, la vésicule séminale tendue et pesante au cul. Pas le moindre coup de zob en huit jours. Un cauchemar s'il en fut. Ayant renoncé depuis l'age de 16 ans à me tirer sur l'élastique, j'ai besoin plus que quiconque d'une main généreuse, d'une poitrine douce, d'un compas écarté, d'un dindon bien luisant. Résultat : zéro... Les années, me direz vous, le manque d'assurance. Ou peut être ces gaz dont je dois bien me défaire, comme tout être censé, mais qui par d'étranges hasards liés à l'histoire, ne sont pas associés dans le cœur des femmes à l'idée de romantisme.

    PRRRRRRRRRT pardon m'dame

    N'empêche, je suis au regret de dire que l'américaine a bien tord. Rien de plus humain que l'amour. Peu onéreux, toujours aussi amusant pour peu que l'on soit inventif, donc un peu intelligent ou du moins imaginatif.

    "L'infini à la portée des caniches" disait l'ignoble Céline.

    Par pitié, chères mesdames et mademoiselles françaises, ne les imitez pas, les consœurs d'outre atlantique. Elles dansent sur les bars mais jamais sur les bites. Ou alors seulement dans le cadre d'un mariage. Le boulot quoi...

    Enfin, c'est pas à moi de donner des leçons..

    D'ailleurs, en parlant de gaz, j'exagère. J'use d'effets comiques, je me vante, je fanfaronne. Et puis en réalité, je suis un authentique romantique, friand d'amour courtois. J'en faisais encore part voici quelque instant au grand AQW (http://latheoriedu1pour100.typepad.com/aqwelashnikov/). Je me damnerais, je me convertirais au rahélisme pour l'amour d'une gente dame. Je gravirais le ciel jusqu'à la lune pour aimer d'amour sincère une belle. Surtout si elle est propre et qu'elle avale.

    Ou qu'elle se laisse enculer.

     

    Enfin, bon, voyez quoi...


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  • Monsieur De Villepin,

    Je vous fais une lettre eeeeeetre...

    Vous clamez du haut de votre destrier combien il importe de conserver le modèle social français. Monsieur De V, le modèle français, c'est un chômage au taquet, une fonction publique envahissante, parasite des entreprises auxquelles elle prétend donner des leçons de gestion quand l'état, sa propre entreprise, est au bord du gouffre. C'est l'impôt ravageur d'emplois, le règlement tatillon et omniprésent, le code par milliers de pages, la technocratie guindée et aristocratique, l'assistanat pitoyable et l'égalitarisme castrateur. Il faut n'avoir connu que les notes de frais payées par le contribuable pour défendre ce modèle. Je prie pour que l'égout l'emporte, ce modèle si plein d'injustice, de ressentiment face à la réussite, de marxisme assassin (pléonasme). J'implore monsieur Sarkozy, qui semble si vert du membre, de vous provoquer en duel et de vous perforer la panse de la lame d'un fleuret. Ou bien de vous empoisonner d'un peu de curare, ce qui esthétiquement serait si bien assorti à ces 100 jours que vous nous promettez heureux. On n'a pas tout essayé : franchement, vous êtes trop con. C'est bien parce que tout a été essayé que le pays est au bord de la ruine.

    Des révolutions furent menées pour moins que cela. Heureusement, le plafond français est bas, si bas. Rejeter la constitution européenne pour son caractère libéral est véritablement piquant et somme toute fort réjouissant pour un libéral authentique....

    Dernière suggestion : imitez ce prince Népalais et zigouillez tout le gouvernement. Je ne vois pas d'autre échappatoire parce que là, vraiment, on s'ennuie ferme.

    En tous cas, par pitié, ne nous obligez pas à lire vos livres.

    Oh, non... Plutôt le pal... ou la roue, l'écartèlement ou la flagellation. Le broyage de testicule aux fers chauffés à blanc. Le .... Aidez moi

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