• Mes amis, nous ne saurions, aujourd'hui précisément, livrer un de ces textes délicieux qui firent la fortune de ce site. La cause, nous la tenons de la bouche même de son rédacteur en chef, de ses bronches et de ses narines :

    « Budin. J'ai jopé un virus de berde, et pas un petit. J'ai les darines qui coulent plus que la chatière de Loana. Je basse bon temps à glavioter des bollards : des jaudes, des verts... Tiens : regardez boi ça... »

    ....

    C'est à cet instant que nous avons choisi de laisser ce grand penseur à son funeste sort.

    Il serait simple de clore comme cela cette causette, ainsi même que l'écrivit hier le grand Victor. Non point, nous ouvrirons aujourd'hui une rubrique conseils pratiques, en débutant par la sujet suivant :

    « Comment Liberagneugneu guérit la grippe. », cette recette valant également pour les indigestions de fruits de mer, la chorée de Huntington et Dieulafoi, l'allergie aux énarques et les odeurs corporelles persistantes.

    Voyons. Qu'avons nous dans notre placard ? Allez...

    Cette recette est à la portée de toutes les bourses et de tous les ovaires. Vous possédez certainement du cardamome,  quelques restes de potée Loraine aux saucisses de Mortaux et au lard fumé, de la trempette aux amandes, un kilo de vache qui rit et trois de cochon qui pète, du rôti du père dodu à la sauce mère docu ? Oui, vraiment ? Eh bien n'y touchez surtout pas.

    Allez à votre réfrigérateur et extrayez en une bière de chez maître Kanter. Buvez la d'un trait : cela donne du courage, du cœur au ventre et de puissantes éructations.

    Prenez ensuite un rhum savanna intense 55°, 7 oranges vertes des Osages du sud est des Etats Unis, 3 jaunes d'œuf sans embryon de gypaète barbu (voire de gypaète immature, bien que...), un  saut à glace de Jean Jacques François Pierre Lejeune et cinq pétards à mèche division 1-2.

    Asseyez vous maintenant pour déguster : videz le rhum d'un trait sans rechigner, disposez ensuite les œufs dans le seau. Agitez frénétiquement. Posez le saut sur la télévision et bombardez le d'oranges en reproduisant à l'exact le hurlement de la femelle babouin effarouchée par la hyène. Si votre voisin réclame de son balai agaçant, allumez en une fois tous les pétards à mèche et jetez vous aussi vite que possible sous votre baignoire.
    Voilà : fini le rhume. Douze années d'études et de spécialisation condensées en petits conseils ingénieux et autres parades efficaces contre la maladie.

    Libéragnegneu se fend toujours d'un petit texte, d'un heureux conseil, même lorsque mal et désespoir le minent.

     

    Demain, nous reprendrons nos informations au fil de l'actualité.

    Pour vous allécher quelque peu, sachez que Liberagneugneu, qui plus que tout adore, vénère et loue les infirmières diplômées d'état, vous parlera de son amie IDE* si charmante, qui goûte l'art moderne et parvient lors de représentations contemporaines stupéfiantes à ingurgiter le objets les plus divers et inattendus par l'anus.

     

    *NDLR : Infirmière Diplômée d'Etat, Acronyme ici destiné à éviter la répétition du mot infirmière dont on nous signale qu'il revient bien souvent, voire trop souvent, en ces textes

     

     

    Allez, je vais me reposer. Je ne sais pas pour vous mais la grippe, moi, ça me chamboule la cafetière.

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  • Mes chers convives,

     

    Vous m'avez offert ce superbe siphon pour chasse d'eau double commande à joint torique élastomère, me remerciant de fait royalement pour ma contribution à la revue « Brico et Sanitaires » qui m'accorde ce soir son oscar sept aux musiques de la victoire d'or.

    Un seul mot me vient, dans l'émotion de l'instant :

    « Merci beaucoup. »

    Vous me fîtes un grand plaisir.

    .... larme.....

    Je songeais en guise de remerciements à agrémenter cette soirée du piquant inégalable de la dissertation philosophique et à développer une argumentation sur « La capture de l'extension comme dialectique géométrique » . Hélas, le temps me fait défaut et les sujets comiques me navrent en ces temps de souffrance.

    Je pensais alors traiter de l'influence du salafisme sur les émeutes de Noël 2005 dans la banlieue d'Aunay Sur Odon, voire par extension de la sidérante mollesse des disciples de mahomet à condamner les excès nazislamistes et autres racismes inacceptables commis au nom de leur dieu quand un ami me fit comprendre à sa manière combien je me serais exposé en affirmant que le mal est dans le coran :

    « Tu vas te faire rectifier le fondement, mon gaillard.»

    Aussi décidais-je d'éviter ce visqueux sujet, laissant à leur sort les victimes passées, présentes et à venir qui auraient eu le tord de se trouver sur le trajet d'un furieux dynamiteur d'allah, et qui auraient fort malproprement décoré un métro de leurs tripes sanglantes. Un repli stratégique vaut mieux parfois qu'une retraite déshonorante.

    Mis sur la voie par mon ami bricoleur débrouillard et sensé, je me fis à l'idée d'aborder un sujet plus neutre bien que terriblement actuel : la triste représentation du trou du cul en nos sociétés post modernes.
    Le trou du cul, que nous nommerons par facilité et amour de l'acronyme le TDC, est un organe à la peu flatteuse réputation. Pourtant, son utilité justifierait qu'on le traita avec déférence. Son faciès est certes, au premier abord, assez repoussant, ses quelques poils et ses plis radiaires incitant presque à rire. Gardez vous en pourtant, mes  amis, vous qui haïssez comme moi même toute discrimination. Songez : sans trou du cul, notre société irait à sa perte, et cette perte en serait une grande. Sans inciter quiconque à la vénération morbide et pathogène du TDC, j'en appellerai au respect du à chacun et demanderai instamment au président de la république, à sa sœur et à son beau frère qui m'écoute avec grande attention, qu'un monument discret mais fier fut érigé à la gloire de cet organe malodorant à la conversation somme toute assez douteuse.

     

    Je remercie également ma mère, cette sainte, mon père, cet honnête travailleur, et tous ceux qui depuis 40 ans m'ont prêté leur argent. Qu'ils continuent, je le mérite.
    Vivent les Césars, les Pompée et les Ptolémée.

    Et mort aux dictateurs furieux et sanguinaires et autres fondamentalistes crépusculaires.


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