• Vichy, vous situez ? Pas les pastilles, la collaboration.

    Les écrivains et autres personnages : Rebatet, Brasillach, l'Action Française de Maurras, Pétain, Sigmaringen...

    Rebatet n'a pas été fusillé ou assassiné ou que sais je. Il a survécu et bien survécu.  Il fut l'un des fondateurs de la Nouvelle Action Royaliste, qui a appelé à soutenir Mitterrand, le grand président des français.

    Drôle d'évolution, ce passage du fascisme au socialisme ? Bof, pas si sur. Le fascisme est né des mouvements syndicaux du début du 20°. Mussolini était aussi largement anti libéral que Emmanuelli (le libéral était le Juif et l'antisémitisme renaissant de nos jours à l'extrème gauche nous ramène 60 ans en arrière), certainement aussi dirigiste que M. Aubry. Les régimes type Peron n'ont rien à envier avec leurs parades militaires au régime de Mussolini.
    Au final, pour bien tout mélanger dans la gamelle (je sais que cela agace), je dirais que :

    -    Mitterrand a probablement bien mérité sa francisque

    -         le socialisme va du fascisme allégé façon Aubry à des régimes plus dictatoriaux..

    Les régimes autoritaires se valent tous et ne valent tous pas grand chose.

    Vous savez la différence entre Hitler et Staline ?

     

    La moustache

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  • Mon pote Racalerde, vous ne le fréquentez pas ? Jamais vous ne le vites ?

    Ah, qu'est ce que vous loupez.

    J'étais voici peu en cet établissement que chaque bon Toulousain se doit de visiter hebdromadairement au bas mot. On y trouve tous les bouquins les plus raffinés du moment.

    Je papillonnais. Je m'arrêtais parfois feuilletant avec délicatesse quelque ouvrage, ne troublant en rien le silence religieux du lieu. Vint à mes esgourdes une drôle de musique. On eut pu songer à un sanglier, furetant dans les mousses odorantes d'une forêt de chênes.

    « Grouik, grouik. »

    Je m'approchais et le vis : grassouillet, la goutte au blair, les pommettes rougeoyantes... une barbe négligée. Ses doigts luisants comme des saucisses allaient de page en page, laissant sur chacune quelque trace grasse et suspecte. Il grognait :

    « Ah les cons, ces bourgeois mériteraient qu'on leur déplissa la marge anale avec le papier de ces torches culs. Oser parler de littérature. Littérature de mon cul... »

    Il me vit alors :

    « Ah Gneugneu, vieux défraîchi. Que fais tu en ce lieu déplaisant ? Aurais tu appris à lire ou as tu confondu cet établissement avec les tinettes ? La gastro-entérite ? La furieuse galopante ? Ah mon ami, tu trouveras tout le papier que ton fondement délicat exige... »

    Bien sûr, il ne chuchotait pas : il hurlait, s'époumonait gaiement, postillonnant avec grande satisfaction. Certains clients fixaient du regard un ouvrage quelconque ou simplement le bout de leurs chaussures, feignant ne pas le voir. D'autres haussaient les épaules avec morgue. Les vendeurs surveillaient le personnage, prêts à intervenir.

    « Mon ami, fit il en me saisissant par l'avant bras, 90% de cette production ne vaut pas mieux qu'étrons fumants. Le monde est devenu correct. On n'y peut même plus crever libre sur les chaussées. Solidarité, homoparentalité, militant, écologiste, correct et harcèlement, et injustice sociale, et putain de bordel de religion civile, catéchisme pitoyable. Au moins les croyances d'antan possédaient elles une petite part de rêve et de magie. Ah comme ce siècle m'étouffe, comme ces contraintes me navrent. Regarde moi ces pelés : plus des trois quart d'entre eux attendent une aide du gouvernement... Depuis quand un gouvernement aide t il quelqu'un ? »

    Il prit à parti une pauvre femme apeurée :

    « Que croyez vous, que les radars vont faire ressusciter mon pauvre frère mort sur sa motocyclette ? Que les indemnités de chômage vont vous permettre d'avoir le prix Nobel ? Que l'état vous rendra moins con ? Ah, pauvres dégénérés décadents.. La vie sans risque, tiens, me fit il, ça me donne... »

    Je reculais, prêt à l'esquive, connaissant trop bien l'animal. Il se frottait la panse et je devinais déjà la suite. Il éructa d'une force démentielle, déclenchant des « oh » navrés dans l'assistance.

    « Ah, l'ail mon ami, l'ail : voilà un véritable extrait concentré d'existence bien humaine. Rien ne me fait éructer comme l'ail, sauf autrefois peut être, cette cocaïne à laquelle j'ai renoncé. »

    Eructations rafraîchissantes disait Freud...

    Un nuage bien pesant pour l'odorat m'avait forcé à reculer. Déjà, les vendeurs se regroupaient. J'invitais mon pote à se mouvoir avant les hostilités.

    Il s'étala sur le trottoir à peine sorti de l'établissement. La neige avait rendu le sol glissant :

    « Ah les enculés, hurla t il. Ils peuvent pas déneiger, au lieu de s'acharner à proposer d'aussi merdiques ouvrages. On peut être pauvre et cultivé, sale engeance vermine choléra.»

    Je l'aidais à se lever. Un neige boueuse souillait son visage. A peine debout, il cracha vigoureusement. J'aperçus dans le magasin une caissière porter les mains à sa poitrine à la vue de ce gros mollard jaune qui glissait lentement sur sa vitrine.

    Je sentais naître de mauvais présages en ce jour d'hiver mais la destiné intervint en ma faveur.

    « Mon ami, cet épisode regrettable me fait pleurer mon doux logis. Je ne manquerai pas de frapper à ta porte quand le vent m'y mènera. »

    Il me prit dans ses bras, m'embrassa à m'étouffer. Il refoulait du bec comme un cul de vautour. Il n'oublierait certes jamais de venir me visiter et de vider en quelques heures la totalité des bouteilles de mon bar, que je lui céderais avec petite douleur au cul mais certes un grand plaisir.

    Je le regardais partir, déambulant maladroitement sur le trottoir glissant, et songeais que certains humains valent véritablement qu'on leur cède toute l'amitié possible.


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  • Ah boudu, Toulouse sous la neige, comme c'est admirable. Ce manteau blanc sur la ville rose... ça vous vous change l'âme, ces petits évènements climatiques qui font la rue joyeuse. Les petits bonheurs. Le facteur glisse et s'étale sur le trottoir, son courrier épars, son rangement par secteur anéanti. Il peste, cramoisi pivoine, rouge sur le blanc manteau au demeurant glissant. Plus loin, au carrefour, deux automobilistes s'invectivent amicalement :

    « Enculé, je vais te l'enfoncer dans le rectum ton constat amiable. Avec les trois exemplaires et le papier carbone.

    « Empétargueille, si tu touches à ce constat, je te coince les burnes sous ton enfoiré de capot de ringard. »

    Ah, comme ils touchants.

    Une enfant rêve au bord du trottoir, les yeux plus grands ouverts que ceux du fils de Chucky. Ce spectacle la sidère et la ravit. Elle s'en marre, bouche ouverte quand son grand frère lui écrase une bonne boule de neige sur le pif. Elle pleure icéans, la morve bien jaune au tarin. Comme elle est émouvante.
    Ah tout cela exacerbe ma sentimentalité. Je songe au créateur de l'univers. Je lui adresse une prière, pour la fraternité, la paix dans le monde aux hommes de bonne volonté. Je lui demande pour tous le bonheur, l'apaisement et la piété. Que chacun partage l'eucharistie et prie en un esprit œcuménique pour être atteint par la grâce divine. Que la vie soit belle et supportable. Et que Dieu m'envoie des innocentes, majeures, pleines de bonne volonté et de passion pour ma bite, au compas bien ouvert et au dindon offert.

     

    Mais Dieu ne fait rien. Y'a longtemps qu'il s'en branle, de mes préoccupations humanitaires.

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  • Les nouvelles sont épouvantables : le hamas élu... on va l'avoir cette guerre, j'en mettrais mes burnes à hacher.

    Heureusement, l'amour courtois et la poésie nous font oublier un instant l'inclinaison pitoyable de nos contemporains vers l'obscurantisme et la mort.

    Ainsi, ce moment de paix que je vécus voici peu. Après ma contre visite, je me trouvais seul en la pharmacie avec cette beauté diplômée d'état dont je vous traçais le portrait voici quelques jours. Une brunette de premier choix, joli minois et chairs bien fermes, du moins le supposai je. J'éprouvais, vous savez bien, ce sentiment : parce que c'était elle et parce que bidule chouette. Bref, j'œuvrais à mes prescriptions quand elle s'approche l'ingénue, au prétexte de m'interroger. D'emblée, la question m'apparaît futile, comme si cet être pur cherchait à prendre contact :

    « Docteur Gneugneu, pourriez vous me dire, pour les suppositoires, dois je les pousser avec l'index ou l'auriculaire ? Et bien, humm, docteur ?

    « Eh bien, belle enfant, je pense .. »

    Ah, la voici qui se colle contre moi, me sidère de son noir regard des contrées du sud de l'europe. Je n'en puis plus, j'en défaille, j'en tressaille. Je sens se hérisser les poils de mon pubis. J'aimerais lui proposer tout l'amour dont je suis capable (deux trois coups tout au plus), jeter à ses pieds ma fortune (pas grand chose),  lui promettre d'être son serf, son esclave, son plus fidèle servant. Tout se bouscule en mon cortex et une certaine timidité naturelle vient compliquer la situation qui en devient pénible :

    « Arghhh., réponds je. »

    « Oui ? Docteur ? »

    Je cale, je peine, je bafouille...

    Allons...

    Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin justifie les moyens, me résous je. Je m'avance un peu, me colle encore à elle. Un millimètre de plus et nous chutons tous deux. Je sens la chaleur de son être réchauffer mon vieux corps meurtri à la verge patinée par le temps.

    Je l'enlace avec douceur. Elle pose un doigt sur mes lèvres :

    « Sachez docteur Gneugneu, que je suis douce, pure, désintéressée, que mon cœur chavire à l'idée de vous aimer bientôt. Je nous vois plonger sans retenue dans l'abyssal océan de l'Amour, et vivre les plus romantiques sentiments. »

    « Glop glop. »

    La salive me fait défaut.

    « J'aimerai tout chez vous, oh mon docteur d'urgence et particulièrement votre bien raide verge. »

    Vingt Dieu, la femme idéale.

    « Mais je possède hélas un tout petit défaut.

    « Dites moi, mon aimée car je saurai vous pardonner.

    « Il se trouve...

    « Allons ne rougissez pas, vous pouvez tout me dire. 

    « Et bien voilà : je pète au lit, mais alors, bien fort, je pète. Tiens. »

     

    BRAOUUUUUUUM.

     

    Une baudruche infernale vient d'exploser, claquant comme 100 000 drapeaux à la tempête, déchirant la nuit lugubre de son sinistre craquement.

    J'agite les bras tel pauvre être au bord de la noyade, je hurle, j'aspire et m'étouffe. Mes oreilles sifflent comme cent mille diables

    Je m'éveille....

    Je scrute, halluciné et perdu dans mon lit défait. Personne à droite, personne à gauche. Non plus que sous le lit. Premier voisin bien trop éloigné.

    Il faut se rendre à l'évidence...

    Mais je suis trop las. Concluez ce que vous désirez. Je suis un être pur, animé par les hauts sentiments de l'amour courtois et vos railleries m'indiffèrent.

    Pourquoi ne vis je les bonheurs que dans mes rêves ? Pourquoi Dieu me faire ainsi souffrir, moi qui ne réclame que l'amour ? Comment un être exquis comme je puis l'être ne peut il chérir au quotidien l'âme sœur qu'il vénère ? Comment ai je pu engouffrer tout ce cassoulet à moi seul ?

     

    Nous aurons des lits pleins d'odeur légères, dit le poète...

    C'est ça ...tout à fait ça


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  • Monsieur Libéragneugneu,

     

    Sachez monsieur une nouvelle fois, combien vos propos m'exaspèrent. Vous qui prétendez répondre à de hautes aspirations n'êtes somme toute qu'un foireux goujat. Je déclare ici même combien vos émois, qui semblent se situer plus au niveau du rectum que de la partie intelligente et haute de l'individu, ne me m'inspirent que le plus profond mépris.

    Je lis avec effroi vos caricatures délirantes et songe dès lors à prévenir la préfecture (un courrier anonyme) ou quelque asile psychiatrique dont vous pourriez être l'hôte permanent.. J'envisage également d'avertir quelque zoo tropical, où vous pourriez séjourner entre le semnopithèque péteur et le cacatoès éructant.

    Permettez moi, méprisable ordure, de poser cette question bien utile : avez vous en tête autre chose que votre phallus dérisoire ? Se peut il qu'une fois en votre existence vous évoquiez des problèmes hautement spirituels sans les salir de vos railleries indignes ? Hélas, la réponse s'impose d'elle même.

    Je plains sincèrement votre entourage et le voisinage alentour, d'avoir à telle proximité un aussi lugubre con, malfaisant averti, pervers polymorphe et suborneur avéré.

    Vous avez certainement pauvre âne, du jeu dans les rivets, de l'espace entre les neurones et du retard à l'allumage.

    Je ne vous dis pas d'aller vous faire foutre : vous pourriez vous exécuter. Je vous dis seulement « mon cul », et ça n'est pas pour vous l'offrir.

    Espérant vous voir sécher dans un grenier ou croupir dans un égout, je vous ordonne de croire en l'expression de mes sentiments les plus immondes et en ma plus définitive antipathie.

     

    Que le cul vous pèle, que la barbe vous pousse à l'envers et vous étouffe.

     

     

    Signé Roland Culé, écologiste militant

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